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Vaccination : l’association E3M saisit l’Ordre des médecins (Communiqué)

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Vaccination : mensonges et désinformation

L’association E3M saisit l’Ordre des médecins

Préalable : Nous rappelons que le vaccin DTPolio® sans aluminium a été retiré du marché en 2008, sous prétexte d’une “augmentation des effets indésirables”. L’association E3M a démontré* que les données avaient été falsifiées par le fabricant.

Depuis le début de l’année, le Dr Robert Cohen et les Pr Philippe Sansonetti et Bruno Lina, « experts » en vaccination, interviennent dans différents médias en tenant des propos mensongers ou quasiment diffamatoires.

Tout est bon pour cacher l’escroquerie à l’origine de la disparition du DTPolio® en 2008, pour faire croire à l’innocuité de l’aluminium et à l’absence d’alternative, pour faire peur aux français avec le risque « d’une baisse de la couverture vaccinale » dont découlerait « beaucoup de morts ».

Toute cette action médiatique a un but : inciter les responsables politiques à élargir l’obligation vaccinale à 11 pathologies, au lieu de trois jusqu’à présent, ce qui ferait correspondre l’obligation vaccinale aux vaccins commercialisés par l’industrie .

Cet élargissement de l’obligation vaccinale aurait l’apparence d’une action de bon sens : la vaccination est un acte de prévention !

Mais en réalité, cette décision aurait pour conséquence d’aggraver l’état de santé de nombreux français par l’injection de doses supplémentaires d’aluminium (plus de 3 mg d’aluminium injectés entre 0 et 7 ans**), un produit neurotoxique et perturbateur endocrinien, alors que le DTPolio® était, lui, sans aucun adjuvant. Il était par ailleurs largement utilisé et plébiscité tant par les citoyens que par les professionnels de santé.

Face à une telle volonté de manipuler les esprits des auditeurs et téléspectateurs, nous ne pouvons rester sans réagir. Les “experts”, à défaut d’être rigoureux sur le plan scientifique et respectueux de la déontologie de leur profession, doivent au moins respecter la loi et annoncer leurs liens d’intérêts avec l’industrie ainsi que le demande le code de santé publique !

Comme l’expliquait le Formindep déjà en 2010, à propos du Pr Lina, et sur un mode ironique :

« Alors que l’ensemble des connaissances en socio-psychologie démontre l’importance et la réalité des influences conscientes et inconscientes sur le comportement des êtres humains ; alors que l’industrie pharmaceutique dépense des milliards de dollars pour influencer les professions de santé, rémunérer les leaders d’opinion afin de relayer sa communication pour vendre toujours plus ; il existe donc dans le monde au moins un professionnel de santé capable de rester indépendant tout en étant consultant et rémunéré par l’industrie pharmaceutique : le Professeur Bruno Lina. »

Pour obliger à plus de transparence dans l’avenir, l’association E3M saisit ce jour le Conseil National de l’Ordre des Médecins pour non-respect du code de santé publique.

Une lettre sera aussi transmise au CSA pour lui demander de faire respecter la loi.

 

* La justification de cet arrêt de fabrication (« une hausse importante d’effets indésirables ») n’était que de la poudre aux yeux. Nous l’avons démontré, le dossier est entre les mains de la justice pour faux, usage de faux et escroquerie : lire le dossier (p. 48 à 52)

** Seraient ainsi injectés (calendrier vaccinal) :

•À 2 mois, 4 mois et 11 mois le vaccin hexavalent (Infanrix Hexa – 0,82mg d’Al) + le vaccin contre le pneumocoque (Prevenar – 0,125 mg d’Al), soit un total de 0,945 mg d’Al par vaccination (source mesvaccins.net). La limite maximale fixée par vaccination est de 0,85 mg d’Al par injection, annonce pourtant l’Académie de médecine (les adjuvants vaccinaux)

•À 12 mois le vaccin contre le méningocoque C (Menjugate – 0,3 mg d’Al) + le ROR (Rougeole – Oreillon – Rubéole, sans aluminium)

•À 16-18 mois, le ROR

•À 6 ans, le tétravalent Diphtérie + Tétanos + Polio + Coqueluche (Infanrix Tetra  0,5 mg d’Al);

Soit un total de 3,635 mg d’aluminium injecté entre 0 et 7 ans.

 

Vaccination : sortir de la confusion

Nous sommes actuellement dans une période de confusion totale. Essayons d’y voir un peu plus clair…

Sur le DTPolio®

Le Conseil d’Etat, dans son arrêt du 8 février, a demandé de la cohérence à la Ministre de la Santé. L’obligation vaccinale concerne diphtérie-tétanos-polio ? Alors, il faut un vaccin correspondant à cette obligation (D+T+P). C’est ce que nous demandons depuis 2008, date de la disparition du DTPolio® (un vaccin qui avait en outre l’avantage d’être sans adjuvant).

La ministre de la Santé annonce (dépêche APM du 8 février) qu’elle compte agir pour que soit mis à disposition des nourrissons un vaccin DTPolio trivalent, comme le lui demande le Conseil d’Etat.

Mais pour Sanofi, remettre à disposition ce vaccin dont la production a été arrêtée n’est pas « faisable », parce que sa commercialisation a été suspendue par « décision conjointe » de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps devenue Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, ANSM) et du laboratoire en raison d’une hausse des signalements de manifestations allergiques (dépêche APM du 13 février).

L’association E3M conteste formellement cette affirmation de Sanofi. Elle a démontré que cette hausse d’effets indésirables n’existait pas et a porté plainte pour faux et escroquerie. Sanofi a en effet manipulé les données, reportant en 2008 des effets indésirables de 2007 (voir notre rapport, pp.48 à 52).

Le Haut conseil de santé publique déclare pour sa part qu’il s’agit d’un vaccin “d’une innocuité et d’une efficacité quasiment totale” (source, p.3).

Sur l’obligation vaccinale

Le Pr Fischer a piloté la « concertation » nationale sur la vaccination. Celle-ci a été un échec, le Pr Fischer ne respectant pas la mission qui lui avait été confiée (voir notre dernière enquête) : alors que la grande majorité des citoyens associés à cette “concertation” demandaient la levée de l’obligation vaccinale, le Pr Fischer préconise le maintien de ce principe, avec élargissement à 11 vaccinations obligatoires au lieu de trois.

Comme nous l’avons dit dans le précédent communiqué, les « experts » de la vaccination se répandent sur les ondes et tentent de faire passer en force le principe de cette obligation vaccinale pour 11 pathologies, tout en cachant leurs liens avec les fabricants de vaccin.

Ils entraînent avec eux plusieurs “sociétés savantes” ainsi que la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF).

A contrario, la Société Française de Santé Publique (SFSP) exprime son désaccord sur le maintien et l’élargissement de l’obligation vaccinale. Elle considère qu’il est nécessaire de s’engager résolument vers la levée de l’obligation vaccinale et de permettre à l’usager de prendre et d’exercer toutes ses responsabilités.

Une position partagée par Bernadette Devictor, Présidente de la Conférence Nationale de Santé : « il est nécessaire de s’engager résolument vers la levée de l’obligation vaccinale : il est de beaucoup préférable de responsabiliser plutôt que de contraindre. (…) La levée d’obligation (…) est le moyen le plus adapté pour redonner priorité au rationnel dans un domaine où les émotions ou les rumeurs ont pris le dessus depuis trop d’années. »

La technique de la “patate chaude”

Face à cette cacophonie, on attend d’un responsable politique qu’il prenne ses responsabilités.

La ministre de la Santé est-elle prête à imposer à Sanofi de re-fabriquer le DTPolio®, respectant ainsi son engagement pris auprès d’E3M en mai 2012 « les familles doivent également avoir le choix de faire procéder aux vaccinations obligatoires par des vaccins sans sel d’aluminium, d’autant plus que cela était le cas jusqu’en 2008 » (voir ce courrier) ?

Elle peut en effet suivre les conseils du Conseil d’Etat, appliquer le régime de la licence d’office et faire fabriquer ce DTPolio par l’EPRUS (maintenant incorporé dans « Santé Publique France »).

C’est ce que l’on attendrait, puisque le ministère a indiqué vouloir mettre en oeuvre la décision du Conseil d’Etat dans le délai imparti. A moins que tout ceci ne soit qu’un simple écran de fumée…

Car la ministre de la Santé a aussi évoqué la possibilité de « faire évoluer le cadre législatif actuel », avec l’élargissement de l’obligation vaccinale à 11 pathologies, alimentant ainsi la confusion générale…

Elle transmettrait donc « la patate chaude » à ses successeurs, puisque la session parlementaire actuelle se termine le 25 février, ce qui ne laissera pas le temps de discuter et voter un texte de loi…

Il est urgent que la Ministre de la Santé précise ses choix, ils conditionnent l’avenir de la santé publique et de la démocratie.

Nous avons fait appel à la justice en 2014. Notre plainte pour faux et escroquerie, en lien avec la disparition du DTPolio® en 2008, est dans les mains des juges d’instruction du pôle santé du Tribunal de Grande Instance de Paris.

Nous déposons plainte aujourd’hui auprès du Conseil National de l’Ordre des médecins.

Demain, nous continuerons à agir pour que le seul Bien Commun soit au cœur des politiques publiques, au moins dans le domaine vaccinal.

CONTACT PRESSE

Didier Lambert, Porte-parole de la campagne « Pour des vaccins sans aluminium »

Contact : didier.lambert@asso-e3m.fr – 06 72 41 20 21
Site internet : www.vaccinssansaluminium.org

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