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Le SML salue le numéro unique et appelle au renforcement des moyens pour les médecins libéraux et la PDS-ES (Communiqué)

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Le Gouvernement a lancé la campagne d’information sur la mise en œuvre du nouveau numéro national de permanence des soins ambulatoires (PDS-A) 116 117 dans les Pays-de-Loire, en Corse et en Normandie.

Le SML considère qu’il s’agit d’une avancée car, désormais, tous les dispositifs d’appel seront interconnectés, y compris ceux des associations libérales de PDS-A et de SOS Médecins (dont le numéro autonome subsiste). Il s’agit d’une simplification pour les patients. Ce résultat est le fruit de nombreuses années de travail menées par les syndicats médicaux, et en particulier le SML, pour imposer la prise en considération de la place primordiale qui revient aux médecins libéraux dans le dispositif d’organisation de la PDS-A.

En revanche, dans son empressement à vouloir multiplier les annonces avant la fin de la mandature, la ministre est allée un peu vite car plusieurs questions ne sont toujours pas réglées à commencer par celle des moyens.

La mise en service du 116 117 va s’accompagner d’un accroissement du nombre des appels et des demandes des patients. Or, aucun moyen supplémentaire n’est prévu à ce stade pour la régulation, comme pour l’effection. Les effets risquent d’être dévastateurs. En cas d’engorgement, les patients risquent d’être tentés de solliciter le 15 réservé aux urgences graves, ou si les visites à domicile promises par la ministre ne sont pas possibles, de se tourner vers les hôpitaux.

C’est pourquoi, avant d’étendre le numéro unique à tout le territoire, le SML souhaite que des moyens significatifs soient rapidement mis en œuvre afin de revaloriser la permanence des soins et qu’une véritable négociation avec les libéraux soit imposée aux ARS sur la redéfinition des secteurs dont certains, trop étendus, sont devenus des repoussoirs aux bonnes volontés.

Le SML souhaite également la fin de la discrimination dont sont encore trop souvent victimes des établissements privés qui se voient exclus de la mission de service public PDS, au motif que des médecins spécialistes en secteur 2 y exercent.

Le SML reste plus que jamais attaché à une régulation libérale des appels. De même, il rappelle l’impérieuse nécessité de disposer de l’accès aux données issues de la régulation quelle qu’en soit la forme.

Aussi, le SML considère que le 116 117 ne doit pas être l’arbre qui masque la forêt. Rien n’est réglé. Le chantier de la permanence des soins reste ouvert et doit se poursuivre de façon à apporter une réponse à l’engorgement des urgences hospitalières.

Contact presse :

Sylvie FONTLUPT – Tél. 06 72 82 42 18

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