La CSMF, premier syndicat des médecins libéraux, félicite Mme Agnès Buzyn, nommée aujourd’hui ministre des Solidarités et de la Santé. Le travail à accomplir est immense pour réformer en profondeur le système de santé français qui souffre d’un cloisonnement entre les acteurs et d’une organisation trop centrée sur l’hôpital.
Sans faire de procès d’intention, la nomination d’Agnès Buzyn est un mauvais signal pour la médecine libérale. Son passé ne rassure pas pour l’avenir. Rappelons que Mme Buzyn préside la Haute Autorité de Santé qui, depuis mars dernier, ne compte plus aucun représentant de la médecine libérale dans son Collège.
Or, la médecine libérale traverse une crise majeure qui s’est largement amplifiée pendant le dernier quinquennat. Libérale et sociale, elle ne pourra assurer son efficience que si le gouvernement l’accompagne dans sa réorganisation et lui donne les moyens de concrétiser le virage ambulatoire.
Après cinq ans de conflits majeurs et d’absence de dialogue avec la précédente ministre, la CSMF attend des gestes forts de la part de la nouvelle ministre pour renouer le dialogue et à restaurer la confiance avec les médecins libéraux. Elle se propose de la rencontrer, ainsi que ses équipes, dans les plus brefs délais.
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