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« Mme Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, sera-t-elle attentive à la Médecine Générale ? », s’interroge le SNJMG (Communiqué)

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Ce jour, sur proposition du Premier Ministre, Mr Edouard Philippe, le président de la République, Mr Emmanuel Macron, a nommé Mme Agnes Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé.A la veille du second tour de l’élection présidentielle, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) avait rappelé aux deux candidats les valeurs qu’il défendait et les principales propositions qu’il leur soumettait concernant le système de santé en France.

Comme à son habitude, le SNJMG souhaite à l’arrivée d’un nouveau ministre instaurer une relation de qualité permettant de travailler ensemble pour le bien être des patients et des médecins, à commencer par les internes, remplaçants et jeunes installés et salariés en Médecine Générale que le syndicat représente depuis 1991.

Dans l’immédiat, le SNJMG sera attentif à la suite que le ministre donnera au problème des pénalités financières touchant les patients sans médecin traitant, problème relevé par un article du journal « Le Monde » en date du 13 mai 2017, suite à la publication d’une étude de la DREES sur les « déserts médicaux ».

Cet article démontre comment les patients sans médecin traitant sont pénalisés financièrement en application de la réforme du médecin traitant / parcours de soins.

A la création du dispositif en 2005, le SNJMG avait critiqué ces pénalités pour les parcours hors filière en raison des effets pervers aussi bien pour les patients que pour les médecins souhaitant s’installer en zones démographiquement fragiles. Il avait finalement obtenu du gouvernement de l’époque un moratoire pour les jeunes installés en Médecine Générale et les patients les consultant.

Devant l’accroissement de la crise démographique, ce moratoire, longtemps mal respecté par les Caisses d’Assurance Maladie et trop méconnu des patients, n’est plus suffisant pour contrer les effets pervers lié au dispositif médecin traitant / parcours de soins. Aussi depuis plusieurs années, le SNJMG demande la disparition de ces pénalités financières pour les soins primaires.

Cette demande est de plus en plus partagée par d’autres médecins comme en témoigne la pétition lancée en début d’année par des médecins de Pau sur le site change.org.

Le SNJMG invite le nouveau ministre de la santé à intervenir rapidement sur le sujet : ce sera un bon début pour travailler avec lui sur ces deux gros dossiers que sont la démographie médicale et la crise de la Médecine Générale.

Contact presse :
Emilie FRELAT – Présidente – 57-presidente@snjmg.org

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