Les HCL participent à la nouvelle étude clinique sur cette avancée qui va révolutionner la vie des diabétiques
Les 6 patients de la région qui testeront le dispositif seront suivis par le service d’endocrinologie du Centre Hospitalier Lyon SudHCL. Le protocole démarre le 22 mai pour 3 mois de test.
Comment ça marche ?
«Il ne s’agit pas d’un organe implanté dans le corps » explique le Pr Charles Thivolet chef du service d’endocrinologie du Centre Hospitalier Lyon Sud. « Les patients auront une micropompe à insuline de 32g fixée sur eux, un capteur et un Smartphone, c’est tout ! » Le capteur de glucose est connecté au Smartphone et mesure en continu le taux de sucre dans le sang. C’est à partir des informations du capteur que le Smartphone commande grâce à un algorithme spécifique la pompe à insuline. « C’est là que le pancréas artificiel fait la différence car il s’adapte en permanence à la situation. En général un diabétique doit manipuler 7 à 8 fois par jour sa pompe, et s’il se trompe dans les doses il peut faire une hypoglycémie (tremblements, sueurs, malaise). Ici c’est le système qui gère le tout comme un « vrai » pancréas. ». Dans une 1ère étude, en 2016, la moyenne de glycémie avec le pancréas artificiel était nettement meilleure par rapport à des pompes à insuline pré-programmées manuellement.
Un énorme espoir pour les diabétiques
Cette bonne nouvelle intervient alors que la prévalence du diabète a doublé depuis les années 80. Près de 200 000 personnes en France sont touchées par le diabète de type 1, c’est-à-dire que leur pancréas ne fabrique pas l’insuline. A terme, une glycémie mal contrôlée peut entraîner la cécité, une insuffisance rénale, des accidents cardiovasculaires ou des amputations de membres inférieurs.
Une conférence de presse sera organisée fin juin pour un 1er bilan de de cette expérimentation avec des patients qui témoigneront sur cette nouvelle prise en charge
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