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« Physiopathologie des maladies mentales – Nouvelles acquisitions », Conférence (Paris)

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Les Mardis de l’académie de médecine – 20 juin 2017, 14h30 – Physiopathologie des maladies mentales – Nouvelles acquisitions 

Organisateur : Jean-Pierre OLIÉ

Communications

Les syndromes hallucinatoires : que nous apprend la neuroimagerie ? par Marion PLAZE (Service hospitalo-universitaire, Centre hospitalier Sainte-Anne, Paris)

De l’électrochoc à l’immuno-psychiatrie par Raphaël GAILLARD (Pôle 15Addictologie- Service hospitalo-universitaire, CH Sainte-Anne – Paris) L’électroconvulsivothérapie est une thérapeutique psychiatrique découverte avant l’ère de la psychopharmacologie. Bien que son image ait été longtemps négative, cette thérapeutique est parmi les plus efficaces, tant en termes de rapidité d’action que de taux de réponse et de maintien de la réponse. Elle fait l’objet de nombreux travaux de recherche, qui sont à l’origine de nouvelles techniques de neurostimulation ou neuromodulation plus sélectives. Parallèlement les liens entre immunologie et psychiatrie ont été consacrés par une autre thérapie de choc, la malariathérapie. L’essor de l’immuno-psychiatrie conduit à de nouvelles hypothèses physiopathologiques et de nouvelles pistes thérapeutiques plus sélectives pour les maladies mentales.

Neurobiologie des conduites suicidaires par Émilie OLIÉ (Urgence et post-urgence psychiatrique, CHU de Montpellier. Inserm U1061, Hôpital La Colombière, Montpellier)Les conduites suicidaires sont considérées comme des entités pathologiques à part entière avec une neurobiologie propre, abordées selon un modèle stress-vulnérabilité et pouvant bénéficier de la recherche de biomarqueurs. Les difficultés interpersonnelles, sources de douleur psychologique, sont associées une altération de prise de décision sous tendue par un dysfonctionnement du cortex préfrontal, associé à la vulnérabilité suicidaire. Ceci entrainerait le sujet à favoriser un choix (suicide) associé à une récompense immédiate (sédation de la douleur), même s’il est associé à les conséquences délétères (mort). Ainsi la douleur psychologique serait centrale dans les conduites suicidaires en tant que conséquence immédiate des stress psychosociaux, et en influençant les facteurs de vulnérabilité, qui favorisent sa perception et augmentent la sensibilité à certains évènements sociaux via des processus neuroanatomiques et biochimiques en impliquant les systèmes opioïdergique, inflammatoire et vasopressinergique. Ainsi de nouvelles voies de compréhension physiopathologiques permettraient d’envisager la douleur psychologique comme une potentielle cible thérapeutique de prévention suicidaire.

Présentation d’ouvrage

Manuel de médecine de catastrophe par Henri JULIEN. Editions Lavoisier, 2017. Présentation par Claude-Pierre GIUDICELLI

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