L’annonce par Madame la ministre de la santé d’une clarification de la position des pouvoirs publics quant aux obligations vaccinales de la population est une bonne nouvelle pour la santé publique.
Chaque hésitation, chaque prise de position d’un responsable politique ou professionnel en faveur d’un questionnement ou de l’atermoiement vient renforcer les attitudes anti-vaccinales voire le rejet de la vaccination par une fraction toujours plus importante de la population ainsi que des professionnels de santé.
Au moment où les maladies que l’on croyait disparues réapparaissent – tuberculose et rougeole notamment – il est du devoir des pouvoirs publics et des responsables professionnels de rappeler combien les vaccinations ont été un facteur majeur de l’amélioration de la santé des populations et combien les vaccinations constituent encore aujourd’hui un acte essentiel de protection de la santé de nos concitoyens.
Le rejet des vaccinations alimenté par des informations non vérifiées est un réflexe d’enfant trop gâté, relayé par une majorité de professionnels de santé d’une tiédeur en décalage avec leurs devoirs de soignants.
Une grande partie de la population mondiale envie notre accès et notre prise en charge de nombreux vaccins.
Pour Soins coordonnés, la position ferme des pouvoirs publics doit se prolonger dans le temps, et s’appuyer sur la mobilisation des soignants de ville : médecins généralistes, infirmières, pharmaciens et sages-femmes pour commencer, qui seule permettra d’atteindre une couverture vaccinale à même de protéger nos concitoyens.
Ce positionnement doit notamment être relayée lors d’actions de formations continues pluriprofessionnelles prioritaires.
Dans cette perspective nous lançons un appel aux professionnels de santé de ville en faveur de la vaccination. Pour le signer, c’est ici !