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Et un et deux et trois zéros… Quand les soignants servent de punching-ball (Communiqué)

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Cela fait maintenant deux mois que nous avons une nouvelle Ministre et un nouveau gouvernement mais force est de constater que les premières mesures sont bien aux antipodes des intentions affichées.

Et un : Gel du point d’indice à compter du 1er janvier 2018

Le premier coup porté n’a pas tardé avec la décision du gel du point d’indice. Faut-il encore rappeler les pertes successives de pouvoir d’achat depuis plus de quinze ans ? Le gouvernement veut aller vite et précipite donc les soignants et l’ensemble fonctionnaires dans une nouvelle période d’austérité. Aucun doute, la cible est clairement définie !

Et deux : Le grand retour du jour de carence dès 2018 aussi

Contrairement à ce que peut penser la FHF, le rétablissement du jour de carence est plutôt malvenu et inadapté. Cette mesure perverse ne peut qu’amplifier le problème de l’absentéisme et produire l’effet inverse avec un risque de progression du nombre d’arrêts de plus longues durées. Alors même que les deux tiers des salariés du secteur privé bénéficient de la prise en charge intégrale par l’employeur des trois jours de carence (grâce aux accords d’entreprise et aux conventions collectives), les fonctionnaires hospitaliers seraient doublement sanctionnés puisque leurs arrêts maladies les impactent déjà financièrement sur leur prime de service. Enfin, dans la Fonction Publique Hospitalière, les agents sont à bouts de force et, prétendre qu’ils s’arrêtent pour un rien, est tout juste insupportable.

Et trois zéros : Remise en cause du calendrier du protocole PPCR

Le dernier coup n’est pas des moindres… Le ministre de l’action et des comptes publics, Monsieur DARMANIN frappe encore plus fort. Et là nous ne sommes pas très loin du KO. Sa dernière déclaration ne laisse planer aucun doute sur le traitement des fonctionnaires lors du Conseil Commun de la Fonction Publique (CCFP) : « la situation des finances publiques nous oblige à nous interroger sur le calendrier de mise en œuvre du protocole et de l’étalement de sa montée en charge ». Souvenons-nous que cette « pseudo » revalorisation déjà bien était bien en deçà de la reconnaissance de nos compétences et responsabilités. Le PPCR va donc être révisée… à la baisse. Enfin, que dire de l’enterrement des promesses faites aux IADE qui attendent toujours leurs décrets d’applications pour concrétiser les petits acquis qu’ils avaient obtenus.

> Voir le communiqué de presse

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