Dix nouveaux projets de recherche hospitalo-universitaires en santé viennent d’être retenus dans le cadre de la troisième vague de l’appel à projets du même nom. Ces projets se partageront une dotation de 74,5 millions d’euros apportée par le programme d’investissements d’avenir. Sur ces 10 projets, 4 sont coordonnés par l’Inserm tandis que 4 autres sont en partenariat avec l’Inserm.
Cette annonce, datée du 27 juillet 2017, constitue la troisième vague de l’appel à projets « Recherche Hospitalo-Universitaire en santé (RHU) », initié en novembre 2016, et qui a pour but d’accompagner l’effort de structuration des équipes de recherche en santé. Ces « projets de recherche innovants et de grande ampleur dans le domaine de la santé », ont la particularité d’associer les secteurs académique, hospitalier et des entreprises.
4 projets lauréats coordonnés par l’Inserm
FollowKnee (Éric Stindel, Inserm, Brest, 7 900 000 euros) : améliorer le design, la pose et le suivi des prothèses implantées dont le nombre a explosé ces 20 dernières années (+600%).
KTD-Innov (Alexandre Loupy, Inserm, Paris, 8 794 510 euros) : première solution intégrée en transplantation rénale combinant la médecine moléculaire et la technologie d’information de santé pour fournir un système de surveillance et de diagnostic immunitaire de précision appliqué à la transplantation rénale.
QUID-NASH (Dominique-Charles Valla, Inserm, Paris, 8 745 683 euros) : révolutionner la prise en charge des Nash (stéatose hépatiques non-alcooliques) associées à un diabète de type 2 en développant une biopsie virtuelle.
WillAssistHeart (Sophie Susen, Inserm, Lille, 5 600 000 euros) : nouvelles stratégies de diagnostic et de traitement des saignements chez les patients sous assistance circulatoire mécanique, en se focalisant sur le facteur de risque le plus connu, celui de von Willebrand (protéine qui permet la coagulation sanguine en cas de lésion d’un vaisseau).
Ces quatre projets seront accompagnés par Inserm transfert.
4 projets en partenariat avec l’Inserm
Cil’LICO (Stanislas Lyonnet, IHU Imagine à Paris, 5 976 352 €) : nouvelle approche pour la prise en charge des ciliopathies, maladies génétiques rares et graves qui provoquent la dégradation de la fonction rénale et débouchent sur une insuffisance rénale terminale.
EPINOV (Fabrice Bartolomei, Aix-Marseille Université, 5 800 000 euros) : améliorer les stratégies neurochirurgicales en introduisant une approchent novatrice de modélisation du cerveau.
PERFUSE (Sébastien Crouzier, université Claude-Bernard Lyon-I, 8 000 000 euros) : améliorer la prise en charge du cancer et de la prostate, grâce à l’ablation par HIFU (ultrasons focalisés de haute intensité) permettant de ne cibler que la zone où est présente la tumeur.
PIONeeR (Fabrice Barlesi, Aix-Marseille Université, 8 502 312 euros) : surmonter la résistance au traitement par immunothérapie contre le checkpoint inhibiteur PD-1 dans le traitement du carcinome pulmonaire.
Pour rappel, 4 projets (Ilite, Ivasc, Lumiere et Imap) portés ou soutenus par l’Inserm étaient lauréats de la seconde vague de l’appel à projets « RHU » en 2016 et 3 projets (LIGHT4DEAF, FIGHT-HF et CARMMA) l’étaient également dans la première vague de 2015.
Sur l’ensemble des trois vagues du Programme d’investissement d’avenir, l’Inserm est donc impliqué (en qualité de coordinateur ou partenaire) dans 15 des 24 projets financés.
« L’Inserm se félicite d’être impliqué dans une majorité des projets RHU retenus, que nous coordonnons et que nous soutenons. Ces résultats illustrent parfaitement le dynamisme de la recherche translationnelle au sein de notre Institut. Nous sommes fiers de constater que notre potentiel scientifique et les innovations issus de nos laboratoires sont une nouvelle fois récompensés. » déclare Yves Levy, Président directeur général de l’Inserm.
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