Lors de la réunion de la Commission Nationale des Etudes de Maïeutique, Médecine, Odontologie et Pharmacie (CNEMMOP) du 29/08/2017, l’ISNCCA, l’ISNI, la FNSIP-BM, le SNIO et l’ANEPF se sont exprimés d’une même voix contre le fiasco programmé de la réforme du troisième cycle des études médicales.
Une nouvelle fois, les membres de la CNEMMOP ont dû se prononcer « à l’aveugle ». Des éléments font encore débat. Les options précoces ne sont pas encore définies malgré nos demandes communes répétées. Les gouvernements changent, les directions moins et les conclusions des commissions se ressemblent. En ce deuxième jour de choix des postes aux ECN, les étudiants restent en ballotage sur des textes non finalisés.
Une fois de plus, des promesses ont été faites. Les arrêtés devraient être modifiés avant soumission au CNESER (Conseil National de l’Enseignement Supérieur Et de la Recherche). Mais dans quel sens ? Quelles modifications ? Et après quelle concertation ?
Aujourd’hui, nous montrons notre opposition face à ce faux semblant de concertation. Les décisions nous sont imposées par les décideurs. Malgré les problématiques soulevées par les représentants, aussi bien administratifs que médicaux, des Centres Hospitaliers Universitaires ou non, les services de nos ministères de tutelle s’entêtent.
La volonté des directions et ministères est claire, la réforme aura lieu. Ils sont prêts à en payer les conséquences. Plusieurs syndicats et associations jeunes refusent d’acquiescer et d’accepter de telles pratiques. Nous demandons à ce que nos voix soient entendues, écoutées et prises en compte.
La réforme des études médicales ne peut être faite avec autant de précipitation sans mettre en danger la qualité de formation des étudiants en santé de demain et avec des répercussions concrètes sur la qualité des soins.