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Dysfonction érectile, des traitements prometteurs (communiqué)

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Allons-nous demain pouvoir « guérir » certaines dysfonctions érectiles ? C’est l’espoir que soulève la médecine régénérative. Plusieurs études sont en cours pour valider cette approche. Les prochaines Journées d’Andrologie et de Médecine Sexuelle (JAMS), qui se tiendront les 8 et 9 septembre prochain, à la Maison de l’Urologie, feront le point sur les nouveautés dans ce domaine.

Bonnes ondes

Utilisées depuis les années 80 pour le traitement des lithiases urinaires (lithotritie extracorporelle), puis en médecine du sport pour favoriser notamment la cicatrisation des tendons, les ondes de choc ont vu leurs indications s’élargir. Ainsi sont-elles employées aujourd’hui pour lutter contre les retards de cicatrisation chez les diabétiques, pour éviter les escarres chez les patients vasculaires ou encore pour limiter la fibrose post-infarctus après un pontage. Apparues en urologie, ces ondes reviennent dans cette spécialité mais pour une autre indication : la dysfonction érectile (DE). « Les ondes de choc de faible intensité favorisent la néovascularisation, l’angiogenèse et semblent être à même de réparer les tissus altérés », explique le Dr Ludovic Ferretti. La nouveauté : les processus impliqués sont de mieux en mieux compris. « De nombreux articles scientifiques parus récemment tentent d’expliquer la physiopathologie de ce traitement. »

Régénérer naturellement la fonction érectile
À l’instar du pied diabétique, l’utilisation d’ondes de choc de faible intensité pourrait permettre une amélioration de l’état vasculaire local. Cela favoriserait donc la fonction érectile, puisque le corps caverneux est une véritable « éponge vasculaire ». Les premiers travaux, menés en Israël par le Dr Yoram Vardi, directeur du service d’urologie du Rambam Medical Center à Haïfa, ont mis en évidence des améliorations significatives, y compris pour des personnes souffrant de troubles érectiles sévères, comme les patients diabétiques insensibles aux inhibiteurs PDE5. « Le Docteur Yoram Vardi a pu montrer, sur des suivis assez courts, de l’ordre de 4 à 6 mois, que ces hommes redevenaient sensibles aux anti PDE5. », indique le Dr Ferretti. En d’autres termes, ils passaient d’une dysfonction érectile « sévère » à une dysfonction érectile « modérée ».
Plusieurs équipes en Californie, à Louvain en Belgique ou encore en Italie explorent cette piste.

En France, à l’initiative du Pr Stéphane Droupy, chef du service d’urologie au CHU de Nîmes, un PHRC (programme hospitalier de recherche clinique) a été instauré pour évaluer de façon prospective, en double aveugle, l’efficacité de ces ondes pour restaurer la fonction érectile. L’étude, multicentrique, vise à déterminer s’il y a une place dans l’arsenal thérapeutique pour cette approche, et laquelle. « Il semble que les ondes de choc aient un intérêt certain pour les dysfonctions érectiles légères à modérées », constate le Dr Ferretti. Dans les dysfonctions érectiles sévères, cette prise en charge pourrait trouver sa place, notamment en potentialisant l’effet d’autres types de traitements. « Nous entrons là véritablement dans la médecine régénérative, ce qui n’avait encore jamais été tenté pour la dysfonction érectile. » Autre avantage de cette technique, elle est quasi dépourvue d’effets secondaires.

CONTACT PRESSE

LauMa communication • Laurent Mignon • Laurie Marcellesi
01 73 03 05 20 • laurie.marcellesi@lauma-communication.com  • @laumacom

2 commentaires sur “Dysfonction érectile, des traitements prometteurs (communiqué)”

  1. BONJOUR .;j’ai 61ANS diabetique type2 etant déffraillant erectil depuis ‘ 4ans je suis partisant a subir ses ondes de choc : question , est ce rembourser ? merci je suis de lyon

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