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Journées européennes du patrimoine : participation du GHT Paris Psychiatrie et Neurosciences (Paris) – j+1

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Les 16 et 17 septembre prochain auront lieu les 34ème Journées Européennes du Patrimoine. Le GHT Paris Psychiatrie & Neurosciences, dont le siège, le Centre hospitalier Sainte-Anne fête cette année ses 150 ans,  participe à ces journées et organise plusieurs événements d’ampleur au sein de ses structures, en invitant notamment le photographe Reza à exposer ses œuvres.

CULTURE & HÔPITAL : DÉCLOISONNER, DÉSTIGMATISER, DECOUVRIR

La programmation de cette édition 2017 – dense et variée – est représentative, pour les établissements qui forment le GHT Paris –  le Groupe Public de Santé Perray Vaucluse, l’Etablissement Public de Santé Maison Blanche et le Centre hospitalier Sainte-Anne, de leur volonté toujours plus forte de déstigmatiser les troubles en santé mentale, et d’abolir les murs de l’hôpital psychiatrique. Pour l’hôpital Sainte-Anne, qui fête ses 150 ans (et a sorti pour l’occasion un beau livre retraçant son histoire L’Hôpital Sainte-Anne, pionnier de la psychiatrie & des neurosciences au cœur de Paris, Somogy), c’est un millier de parisiens qui sont attendus dans les 13 hectares du site Cabanis, dont les allées, jardins, statuaires et façades classées racontent la découverte des neuroleptiques, les débuts de la stéréotaxie et de la neuropsychiatrie, la période des guerres, et surtout l’ouverture sur la ville, puisque 90% des consultations se déroulent désormais dans les structures de proximité disséminées au plus près des lieux de vie des patients. Cette épopée sera racontée par l’historien Stéphane Henry, co-auteur du livre précité. Une exposition-phare attend également les visiteurs : « Fenêtres de l’âme » par le photographe Reza, une initiative née d’une rencontre entre les équipes soignantes et les patients du 15ème arrondissement avec l’artiste, il y a plusieurs mois, sur les quais de Seine. Les patients ont alors réalisé de leurs mains un journal utilisant le langage de l’image pour mettre en mots leur résilience, journal qui a accompagné Reza sur les routes du monde. Les 16 et 17 septembre, et pour quelques semaines ensuite, ce sont les visages captés par les enfants réfugiés syriens du camp de Kawergosk, formés grâce au projet Exile Voices, au Kurdistan irakien, qui s’affichent dans les allées traversantes de l’hôpital Sainte-Anne. Ces portraits suscitent une réflexion sur notre humanité, et nos valeurs communes que sont le dialogue, la dignité et la tolérance.

ENFANCE ET PATRIMOINE : GENÈSE & JEUNESSE EN PSYCHIATRIE

Ces œuvres de jeunes réfugiés « formés » à la caméra par Reza s’ancrent pleinement dans la thématique européenne des JEP : « Enfance et patrimoine ». A l’EPS Maison Blanche, ce sont des « Enfants Bâtisseurs » qui seront à l’honneur, immortalisés par Yve Flatard. Une grande exposition en partenariat avec la Mairie du 19ème fera découvrir les terrains d’aventure investis par les enfants des 19e et 20e arrondissements dans les années 70. Sur un plan non seulement historique mais aussi clinique, une conférence aura lieu à Sainte-Anne à propos de l’évolution et des perspectives de la prise en charge des troubles de santé mentale chez l’enfant et l’adolescent. En effet, le Centre hospitalier Sainte-Anne fut pour la pédopsychiatrie à la fois le révélateur des principales tendances théoricocliniques qui l’ont façonnée mais aussi l’incubateur d’innovations thérapeutiques fondamentales. Avec l’histoire de la pédopsychiatrie, c’est aussi et surtout l’évolution d’une société qui est démontrée. L’art est un aussi un témoin, une vigie des évolutions souterraines ou spectaculaires d’une société et le Musée d’Art et d’Histoire de l’Hôpital Sainte-Anne (labellisé « Musée de France ») ne déroge pas à la règle : il expose dès le 15 septembre le premier acte d’une grande exposition « Elle était une fois – la Collection Sainte-Anne ». Seront présentées à la fois des œuvres d’artistes qui ont témoigné de la vie asilaire à la fin du XIXème siècle, et des productions spontanées de malades qui se sont progressivement inscrits dans une démarche – et parfois dans une passion – créatrice, entre 1858 et 1949.

En déployant dans la ville ou dans leurs structures ces événements ambitieux, ce sont aussi et surtout les valeurs du service public hospitalier et du GHT Paris qui sont mises en avant.

Voir le programme

Contact et accréditation :

Marianne Henry
Responsable communication
06 71 39 11 16
ma.henry@ght-paris.fr

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