« Agnès Buzyn a annoncé la relance du chantier de la « recertification » des médecins, lors de son discours en ouverture du congrès annuel de l’Ordre national des médecins le 19 octobre. Le mot rappelle aux médecins libéraux de douloureux souvenirs, quand la CNAM voulait faire elle-même une « recertification » comme porte d’entrée du conventionnement !
Se former tout au long de sa vie professionnelle est une obligation non seulement réglementaire, déontologique, mais morale. Nous devons assurer à nos patients des soins de qualité, correspondant aux avancées du savoir médical. La science médicale évolue très vite et cette mise à jour des connaissances et des pratiques devient incontournable. Ceci doit être aujourd’hui clairement garanti aux patients et à la société.
C’est pourquoi la CSMF accompagnera la mise en place d’un dispositif qui garantit à la population la mise à jour de la connaissance et de la pratique des médecins libéraux. Ne laissons pas le secteur assurantiel s’emparer de ce domaine : la profession en exercice, et elle seule, doit se saisir de cet enjeu en organisant un processus de « recertification ».
Ce n’est pas le rôle de l’Etat, ni celui de la faculté, ni celui des assurances de mener une « mission sur la recertification des compétences ». Il revient au collège de médecine générale et aux conseils nationaux professionnels, avec les syndicats de spécialités, d’élaborer les critères, et aux syndicats représentatifs de mener la négociation.
La CSMF se tient à la disposition du gouvernement pour faire part de ses propositions sur la mise en œuvre d’un processus de recertification.
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