La CSMF alerte le Premier ministre, en visite sur l’île le 4 novembre, sur la situation sanitaire catastrophique en Martinique.
« Les problèmes touchent aussi bien l’hôpital que la médecine de ville et sont principalement liés à :
· Un coût très élevé de la pratique. Le coefficient majoré de 27% pour la pratique hospitalière mérite d’être réévalué. Quant à la médecine de ville, les actes médicaux ne bénéficient d’aucun coefficient géographique. Comme la CSMF l’a déjà exprimé, il est urgent de remédier à cette situation, en particulier pour les actes médicaux effectués en ville ;
· Une démographie médicale faible et des effectifs en tension, tant à l’hôpital qu’en ville. Ceci s’explique par un manque d’attractivité de l’exercice en médecine de ville vu les tarifs actuels, et à l’hôpital au regard du manque d’équipements ;
· La sous-dotation budgétaire et le manque d’attractivité se traduisent par une qualité de prise en charge des patients insuffisante ;
· Les difficultés de relation et de coordination ville/hôpital, en raison notamment d’un matériel informatique hospitalier obsolète et du retard pris dans le déploiement de la messagerie sécurisée.
L’ensemble des médecins exerçant en Martinique sont prêts à relever le défi pour prendre en charge les patients de façon efficiente et travailler main dans la main. La CSMF appelle le gouvernement à soutenir et encourager cette volonté de travail en commun en dotant l’hôpital et la médecine de ville des moyens nécessaires. »
Relations presse : Shakti Staal – 01 43 18 88 17 – com@csmf.org