« Favorables aux évolutions métier contenu dans l’avenant n° 12 à la convention nationale pharmaceutique, les présidents des syndicats départementaux adhérents à la Fédération des Syndicats Pharmaceutiques de France (FSPF) réunis ce jour en assemblée générale se sont prononcés en faveur de sa signature.
Au cours de la séance de négociations conventionnelles du mardi 21 novembre relative à la mise en place des bilans de médication, la FSPF a proposé trois évolutions significatives :
- l’élargissement du bilan de médication aux médicaments non remboursables à prescription médicale obligatoire (PMO), aux ATU et aux médicaments de rétrocession hospitalière ;
- la définition des objectifs quantitatifs attendus par l’Assurance maladie sur les bilans de médication ;
- une rémunération de 40 € et 30 € pour les entretiens de suivi qui complètent le bilan initial, au lieu des 30 € et 20 € proposés.
Le directeur général de l’Assurance maladie a accepté de faire évoluer le texte en y intégrant nos deux premières revendications. Il a cependant refusé de revenir sur les montants proposés pour les années de suivi considérant qu’ils étaient arrêtés par l’avenant n° 11 relatif à la rémunération du réseau, pour lequel la FSPF a refusé d’engager sa signature.
L’assemblée générale de la FSPF n’a pas manqué de rappeler son inquiétude sur les conséquences de cet avenant n° 11. En effet, compte tenu des baisses de prix connues à ce jour, l’année 2018 sera déficitaire pour le réseau officinal.
Enfin, la FSPF a proposé un amendement au PLFSS 2018 afin d’obtenir la mise en place d’une lettre clé pour faciliter le règlement des entretiens pharmaceutiques. La FSPF continue à défendre l’idée d’un dispositif qui permettrait d’améliorer la simplification du paiement.
La FSPF appelle tous ses adhérents et, plus largement, l’ensemble des pharmaciens d’officine à s’investir dans ces bilans de médication et à saisir cette opportunité d’évolution de notre métier, dans l’intérêt des patients. »