La Commission et les États membres doivent intensifier leurs efforts pour aider à éradiquer les mutilations génitales féminines, déclarent les députés dans une résolution adoptée mercredi.
Après un débat en plénière mardi (en pleine Journée internationale de la tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines – MGF), les députés ont adopté mercredi une résolution appelant la Commission et les États membres à intégrer la prévention des MGF dans tous les secteurs (notamment la santé, le travail social, l’éducation, la justice…), à améliorer la coopération intersectorielle, à aider à construire des passerelles entre les associations qui travaillent sur le terrain et à garantir une action préventive d’ampleur dans les camps de réfugiés.
Les députés expriment également leur inquiétude relative au très faible nombre de cas traités dans les tribunaux, alors que le droit pénal protège les femmes des MGF dans tous les États membres. Des programmes de formation sont particulièrement nécessaires pour les professionnels en charge de la détection, des enquêtes et des poursuites liées aux MGF.
Enfin, les députés exhortent les États membres qui n’ont pas encore ratifié la Convention d’Istanbul sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes à le faire sans délai, afin que les engagements de l’UE soient conformes aux normes internationales promouvant une approche intégrée pour mettre un terme à la violence envers les femmes et aux MGF.
La résolution a été adoptée à main levée.
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Nicolas DELALEU,
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