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L’AMUF soutient la journée d’action du 22 mars (Communiqué)

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Les conditions de travail des personnels hospitaliers, notamment des urgentistes, ne cessent de se dégrader du fait d’un manque de moyens et d’un management délétère.

Le mot d’ordre des directions est de faire toujours plus avec moins. Alors que l’activité des services d’urgences de cesse d’augmenter d’année en année du fait de l’absence de réponse adaptée en ville et dans les EHPAD, la seule réponse de nos directions administratives, et souvent médicales, imposées par le gouvernement via les ARS, est la fermeture de services, le regroupement régional des SAMU et la suppression de lits et de postes… pour répondre aux fameux « plans de retour à l’équilibre ».

L’argument invoqué de la faible activité de certains services n’est pas acceptable.

Un service d’urgence n’est pas là pour faire du chiffre mais « au cas où » une urgence se présente. Le seul critère de qualité est la nécessité de l’existence d’un service d’urgences ouvert 24 h sur 24 à moins de 30 minutes du domicile de tout citoyen.

Cette situation est intenable et se traduit par la multiplication des conflits dans un nombre croissant de services d’urgence. La seule réponse du gouvernement est de multiplier les actions de communication, comme à Eaubonne ou à Nevers, pour essayer de nous rassurer avec la promesse de réformes qui ne répondent absolument pas aux besoins.

Notre système de santé souffre d’un manque criant de personnels et de moyens. Ce dont nous avons besoin n’est pas d’une modification du mécanisme de la T2A qui revient à changer la couleur de la corde qui nous étrangle mais bien d’un arrêt des plans d’économie et d’une augmentation des budgets hospitaliers. L’argent existe : il suffit de supprimer un impôt injuste prélevé sur les hôpitaux qui s’appelle la taxe sur les salaires et qui rapporte 4 milliards d’euros à l’Etat. Ce n’est pas le choix qu’à fait le gouvernement, il a préféré supprimer l’ISF pour un même montant de 4 milliards. Cherchez l’erreur !

L’AMUF exige :

  • Un arrêt des fermetures de services d’urgence et de SAMU, ainsi que de toute fermeture de lits.
  • Un arrêt des plans d’économie et autres réductions budgétaires dans les hôpitaux.
  • La mise en place avec les facultés de médecine de plans régionaux de formation de médecins urgentistes pour les postes prioritaires, afin de maintenir un maillage territorial de services d’urgence et de SAMU permettant s’assurer la sécurité de la population. 

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