La Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité réagit au sujet de la grève de la faim de membres de personnels de l’hôpital du Rouvray.
» Nous assurons de notre sympathie et de notre soutien les soignants de Sotteville les Rouen en grève pour défendre leurs conditions de travail et la qualité de la prise en charge des patients qui leur sont confiés. La souffrance au travail que nous constatons dans nombre d’hôpitaux publics nous heurte et nous interpelle. Elle ne coïncide pas avec l’idée que nous nous faisons de la France.
Le fait qu’une grève de la faim puisse durer sept jours sans recevoir un début de réponse ni même, à minima, une marque quelconque d’intérêt pose question.
Jusqu’à quel degré d’inhumanité les objectifs financiers et comptables qui prévalent depuis plusieurs années conduiront-ils, à tous les échelons, les responsables de la politique nationale de santé ? »