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Numéro unique d’urgence : le SML interrogatif sur la place donnée aux libéraux (Communiqué)

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Alors que les conclusions du rapport commun commandé à l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) et l’Inspection générale de l’administration (IGA) n’ont toujours pas été bouclées, que le Président de la République lors de la présentation de la réforme du système de santé ne semblait pas avoir tranché, le ministre de l’Intérieur a indiqué devant les sapeurs-pompiers qu’il retenait pour objectif d’aboutir à un numéro d’appel unique pour les secours, le 112. A aucun moment, celui-ci n’a évoqué la nécessité d’un travail complémentaire et coordonné avec la médecine de ville.

Le SML tient à faire part de sa grande surprise face à cette annonce qui désormais ne laisse que peu de doute sur la décision future du Gouvernement dans ce dossier, et cela, quelles que soient les conclusions du rapport attendu et les retours très positifs des expérimentations du 116 177 menées par les médecins libéraux. Le SML s’interroge sur la place que le ministre de l’Intérieur et au-delà l’ensemble de l’Exécutif, entendent donner aux médecins libéraux dans la future organisation de la prise en charge des urgences. Les récents propos tenus, notamment par le chef de l’État, sur l’organisation des soins non programmés, méritent dans ce contexte d’être précisés. Va-t-on retirer tout pouvoir d’organisation et de régulation aux médecins libéraux afin de les assigner à résidence dans les CPTS en leur imposant d’ouvrir leurs cabinets jusqu’à 22 heures tous les jours ? Et seront-ils les seuls à se voir imposer des horaires tardifs tandis que les médecins salariés municipaux ou des centres santé finiront leurs journées à 16h30 ?

Le SML rappelle, que les médecins libéraux sont parfaitement capables de relever le défi si on leur en donne les moyens, ce qui revient à étendre le 116 117 en dehors de la PDSA. Cela permettrait d’organiser une régulation libérale des soins non programmés en journée avec des médecins volontaires qui se rendraient disponibles pour les prendre en charge dans leurs cabinets, qu’ils soient ou non inclus dans une CTPS. Cette initiative testée notamment par l’URPS Grand Est a produit d’excellents résultats contribuant à désengorger les urgences hospitalières.

Il est encore temps d’éviter de commettre une erreur historique en écartant les libéraux de la régulation de leurs propres soins non programmés, le 116 117 est à cet égard incontournable.

Contact presse : Sylvie FONTLUPT – Tél. 06 72 82 42 18

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