À travers l’organisation des États Généraux de l’Hypnose en 2019, le plus grand syndicat des praticiens de l’hypnose –SUP-H* souhaite mettre en lumière toutes les faces d’une profession en pleine expansion et plébiscitée par les français.
Si les praticiens de l’hypnose ne sont toujours pas une profession reconnue par les pouvoirs publics en tant que tels, ils le sont par les millions de français qui l’utilisent quotidiennement.
C’est ainsi, leur nombre ne cesse lui d’augmenter, tout comme celui de leurs clients également. Cette profession sans reconnaissance des pouvoirs publics n’en constitue donc pas moins un métier plein et entier, une profession organisée qui rassemble plusieurs milliers de professionnels poursuivant des intérêts communs : le bien-être de leurs concitoyens.
Praticien de l’hypnose : pour et vers une profession règlementée
En 2019, le monde de l’hypnose a bien changé par rapport à l’image d’Épinal que l’on en avait… De profondes mutations s’y opèrent, à la fois, de ses champs d’activité, dans les domaines de la formation, de la règlementation, des statuts, etc…
Aujourd’hui, l’absence de réglementation et l’usage abusif d’appellation de praticiens de l’hypnose font peser de graves incertitudes sur la profession.
La France sera-t-elle lanterne rouge de la reconnaissance de la profession de l’hypnose ?
A l’instabilité que fait peser la non réglementation de la profession, s’ajoute la question du statut à savoir que la majorité des praticiens sont des travailleurs indépendants ( souvent non-salariés ) appellation qui recouvre une grande diversité de statuts tant fiscaux que sociaux… l’absence de clarification et d’harmonisation des droits et des statuts fait donc subir à l’ensemble de la profession une insécurité juridique mais aussi économique (vs comme dans d’autres pays, exemple : la Suisse où la profession est reconnue).
Il n’est donc pas étonnant que les principales revendications de notre syndicat SUP-H*, (Syndicat Unitaire des Professionnels de l’Hypnose) créé en 2015 portent sur la reconnaissance de la profession. Depuis cette date, SUP-H*organise la profession autour d’un code de déontologie et une formation encadrée.
Plus de 1 000 praticiens de l’hypnose sont déjà représentés par SUP-H*, et sont donc habilités à accompagner nos compatriotes dans différents domaines : des Arts de l’hypnose, l’hypnose en thérapie brève, en programmation neuro-linguistique (PNL) et en sophrologie.
De fait, aujourd’hui, les praticiens de l’hypnose se positionnent majoritairement sur le secteur du « bien-être » des français.
Tout hypnotiseur ou hypno-thérapeute certifié peut rejoindreSUP-H* sous réserve de correspondre et d’adhérer aux normes et aux règles éthiques du syndicat. Et c’est dans ce contexte, que la demande auprès des autorités publiques d’un statut, est devenue un enjeu majeur.
C’est donc quotidiennement que SUP-H* œuvre à la reconnaissance de la profession de l’hypnose. Dans cette optique, SUP-H* a notamment choisi de se concentrer sur deux axes principaux : la reconnaissance via le RNCP(Répertoire National des Certifications Professionnelles) et la prise en charge des séances d’hypnose par les mutuelles.
Face à l’enjeu économique et sanitaire que représente la qualité de l’encadrement de la profession, le syndicat SUP-H* a décidé d’organiser en 2019 les 1er Etats Généraux de l’Hypnose.
« Nous avons tellement de convictions et de données objectives sur le sérieux de la profession, que nous avons décidé d’organiser cette année les Etats Généraux de la profession » annonce Youri Gardoni, Président de SUP-H*.
Objectifs de ces Etats Généraux : aboutir à des avancées concrètes pour la profession et une reconnaissance pleine et entière par les autorités publiques afin de construire véritablement un projet réaliste au bénéfice des usagers.
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