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Progrès récents en recherche fondamentale et clinique sur le système musculo-squelettique : bilan et perspectives de quatorze ans de coopération entre l’UTC, le CNRS et la Mayo Clinic (Communiqué)

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Une coopération suivie entre des chercheurs de l’Université de Technologie de Compiègne et de la prestigieuse Mayo Clinic (Rochester, Minnesota) sur le système musculo-squelettique porte aujourd’hui ses fruits. Elle a permis le développement de nouveaux outils d’exploration, l’élaboration de meilleurs modèles explicatifs, et débouche sur de nouvelles approches thérapeutiques.

Au sein du laboratoire BioMécanique et BioIngénierie (BMBI) de l’Université de Technologie de Compiègne (UTC), Sabine Bensamoun, chargée de recherche au CNRS, codirige l’équipe Caractérisation et Modélisation personnalisée du système MUsculo-SqueleTtique (C2MUST). Également chercheuse associée à la Mayo Clinic, elle entretient une coopération scientifique suivie entre son équipe et des chercheurs de cette institution de renommée internationale. Trois d’entre eux prendront la parole.

La Mayo Clinic est une institution à but non lucratif dont le siège est à Rochester (Minnesota), généralement considérée comme le meilleur système hospitalier des Etats-Unis et l’un des tout premiers centre de recherche médicale au monde. C’est notamment l’un des hauts lieux de la recherche, fondamentale et clinique, sur le système musculo-squelettique.

Les équipes de l’UTC, du CNRS et de la Mayo Clinic ont notamment exploré deux axes de recherche particulièrement prometteurs : l’élastographie par résonance magnétique (ERM) et le rôle du gène TIEG1 dans le système musculo-squelettique.

• Inventée à la Mayo Clinic en 1993, l’élastographie par résonance magnétique (ERM) est une nouvelle technique d’imagerie permettant de mieux explorer les tissus mous. Elle a été introduite en France pour l’évaluation des fibroses hépatiques par Sabine Bensamoun, qui a ensuite étendu son utilisation pour l’exploration du tissu musculaire. Son usage en clinique va se généraliser à d’autres localisations.

• Le gène TIEG1 (TGFb  Inducible Early Gene 1), découvert à la Mayo Clinic en 1995, est impliqué dans un certain nombre de pathologies comme l’ostéoporose, la cardiomyopathie mais aussi les cancers de l’ovaire et du sein. Un second axe de coopération vise à mieux comprendre le rôle de ce gène dans le système musculo-squelettique, et son implication dans les myopathies est en voie d’élucidation, ce qui laisse espérer des retombées en termes d’approche thérapeutique. À l’initiative de Sabine Bensamoun, une coopération s’est établie avec une douzaine d’autres équipes internationales.

Ces résultats ont été présentés le 13 mars dernier à l’occasion d’une conférence de presse.

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