Faire connaître les bons gestes à adopter pour éviter la propagation du moustique tigre, c’est l’objet de la campagne d’information et de sensibilisation proposée par l’ARS Nouvelle-Aquitaine et l’ensemble des partenaires concernés (1). Acteurs du secteur public ou privé, associations, particuliers, chacun est invité à télécharger et partager cette campagne.
Focus sur le moustique tigre
Le moustique Aedes albopictus, plus communément appelé « moustique tigre » en raison de ses zébrures, est un moustique d’origine tropicale. Il est plus petit qu’une pièce de 1 centime. C’est une espèce particulièrement active, notamment pendant la journée.
Le moustique tigre fait l’objet d’une surveillance renforcée car il peut, dans certaines conditions très particulières, être vecteur des virus de la Dengue, du Chikungunya ou du Zika (s’il a piqué un malade revenant d’une zone où sévissent ces maladies).
Pour limiter au maximum les risques d’infection et les nuisances occasionnées par ce moustique, il est essentiel de lutter contre sa prolifération. Chacun, en adoptant des gestes simples, peut participer à cette lutte.
En région Nouvelle-Aquitaine, l’implantation du moustique tigre est confirmée en Dordogne, Gironde, Corrèze, dans les Landes, le Lot-et-Garonne, les Pyrénées-Atlantiques, et pour la première année en Charente-Maritime.
Comment lutter contre le moustique tigre?
Dans les départements où le moustique n’est pas encore implanté (16, 23, 79, 86, 87), comment éviter qu’il s’implante ?
En apprenant à reconnaître le moustique et en signalant sa présence sur www.signalement-moustique.fr
Dans les départements du Sud de la région, où il est présent (17, 19, 24, 33, 40, 47, 64), comment lutter contre le moustique tigre?
En éliminant les eaux stagnantes pour éviter sa prolifération.
Le moustique tigre privilégie de petites quantités d’eau pour pondre ses œufs (200 à chaque fois !). Il se développe dans toutes sortes de récipients et réservoirs artificiels où l’eau peut stagner : c’est là qu’il faut agir!
Éliminez les endroits où l’eau peut stagner… coupelles des pots de fleurs, pneus usagés, pieds de parasol, encombrants, jeux d’enfants…
Contrôlez les récupérateurs d’eau de pluie : ces récupérateurs représentent 50% des gîtes dans nos jardins. Même fermés, ils peuvent abriter des larves de moustiques. Les solutions : tendre une moustiquaire au-dessus de la réserve d’eau, vérifier et supprimer toutes les semaines les larves installées ou vider l’eau.
Vérifiez le bon écoulement des eaux de pluie et des eaux usées (gouttières, rigoles…).
Couvrez les réservoirs d’eau, bidons d’eau, citernes, bassins avec un voile ou un simple tissu, bâches, ainsi que les piscines hors d’usage.
Des supports d’information à partager !
Retrouvez plus d’informations sur le moustique tigre et tous les supports à télécharger et partager (y compris des fichiers imprimeur) sur www.nouvelle-aquitaine.ars.sante.fr.
(1) L’Agence régionale de santé Nouvelle-Aquitaine, Santé publique France, les Préfectures, les Conseils départementaux, l’Etablissement public Interdépartemental pour la Démoustication du littoral (EID) Méditerranée et Atlantique, poursuivent conjointement la mise en place d’un plan d’actions. Pour en savoir plus, consultez les dossiers de presse sur www.nouvelle-aquitaine.ars.sante.fr