Alors que nous célébrons le 30ème anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant, la Journée mondiale du refus de la misère, qui a lieu aujourd’hui 17 octobre, est cette année consacrée aux droits des enfants, premières victimes de la pauvreté. La France compte encore aujourd’hui 3 millions d’enfants dont la famille vit sous le seuil de pauvreté, soit un enfant sur 5. Parmi eux, 1,2 millions d’enfants vivent dans une famille en situation de très grande pauvreté.
Pour tenter de répondre à cet enjeu majeur, la Stratégie de lutte et de prévention contre la pauvreté (ou « plan pauvreté »), présentée il y a un an par le président de la République, présente des avancées mais demeure, par certains aspects, incomplète.
Dans son avis « Éradiquer la grande pauvreté à l’horizon 2030 » en date du 26 juin 2019, le CESE avait notamment préconisé de clarifier tous azimuts le dispositif de lutte contre la pauvreté déjà en place, notamment en simplifiant l’accès aux minimas sociaux grâce à la fusion de plusieurs aides (dont le RSA, l’Allocation adulte handicapé ou l’Allocation de solidarité spécifique) pour créer un revenu minimum garanti, plus lisible et automatisé.
L’avis du CESE appelait également à simplifier l’accès aux droits afin de réduire le non-recours, en passant d’une logique de « droit quérable » à une logique de « droit proposable », à travers le développement de l’automatisation de l’instruction et du paiement des prestations par la mise en place d’un dossier social unique pour toutes et tous.
Pour retrouver l’avis du CESE : https://www.lecese.fr/travaux-publies/eradiquer-la-grande-pauvrete-lhorizon-2030
Contact presse: Paola Grondin-Duboscq – paola.grondin-duboscq@plead.fr