L’éco-conception des soins : « éco-concevoir » un soin, c’est maîtriser l’empreinte écologique et énergétique d’un soin. Les techniques, les impacts, les analyses, les économies… qui en découlent, doivent être, de nos jours, pris en compte par les acteurs du monde de la santé. Le webinar sur « l’éco-conception : s’approprier la démarche pour réduire durablement nos impacts », diffusé le vendredi 29 novembre 2019 à 15h, éclaire, oriente et donne aux protagonistes des solutions simples à apporter pour une amélioration continue.
Comprendre l’éco-conception des soins, c’est assurer une démarche avec une utilisation efficace des ressources naturelles pour la minimisation des impacts environnementaux ainsi qu’une mise en place harmonieuse de la politique sociétale de l’organisation. C’est également connaître les émissions de gaz à effet de serre générées par le transport de ces diverses marchandises et travailler avec les industriels et les transporteurs à la diminution de ces impacts. C’est analyser la quantité́ de médicaments utilisés tant pour l’acte lui-même que pour les soins, amont et aval. Eco-concevoir les soins, c’est assurer aujourd’hui une médecine de qualité́ à moindre impact mais aussi garantir une santé préservée pour les générations futures. Pour percevoir au mieux ce concept, quatre exemples seront décortiqués à la loupe à travers des retours expériences :
l« L’impact de la cataracte à l’échelle d’un établissement et à l’échelle nationale ». Avec 650 000 interventions en France, l’opération de la cataracte représente un taux de CO2 équivalent à un voyage en avion d’une distance de 400 fois le tour de la Terre ! Cette étude en 2010 a été réalisée sous l’impulsion du Docteur Zaluski, Ophtalmologiste à la Polyclinique St Roch de Cabestany (66) : « C’est étonnant de voir la quantité de déchets générés par une intervention sur quelque chose d’aussi petit. J’ai voulu analyser ce paradoxe et voir, si en modifiant nos comportements, on ne pouvait pas réduire ce volume de déchets » s’exprime-t-il.
« L’empreinte environnementale de la dialyse » En France, plus de 5 millions de traitements par an sont réalisés par hémodialyse et dialyse péritonéale. On compte aujourd’hui plus de 36 000 patients insuffisants rénaux chroniques. Commandée par la CAHPP, la Centrale d’Achats de l’Hospitalisation Publique et Privée, une étude pratique d’éco-conception des soins s’est déroulée au Centre Diaverum Arles pour mesurer les enjeux environnementaux des dialyses.
« Les soins d’hygiène et de conforts ». Réfléchir à la révision de la pratique de ces soins réalisés quotidiennement est une priorité de travail retenue par le CH de Lamalou les bains (34). En effet, une prise de conscience collective et pluridisciplinaire a mis en évidence les impacts environnementaux, sociaux et économiques liés à ces pratiques.
« L’approche selon l’analyse du cycle de vie (ACV) d’une prise de sang ». Cet acte courant, effectué des milliers de fois par jour en France entière, a un véritable impact environnemental et sanitaire.L’identification de ces impacts est primordiale afin de mettre en place des pistes d’actions concrètes qui permettront de les réduire en intégrant du développement durable dans cet acte simple. Cela va permettre aux équipes pluridisciplinaires de se poser les bonnes questions et d’analyser la pratique pour réaliser un acte au plus près du besoin du patient tout en prenant conscience du bon usage, du matériel et des ressources entrainant alors une logique d’efficience financière.
Comment réduire les impacts de chaque pratique ? Quelles solutions efficaces à mettre en place ? Quels bienfaits seront engendrés pour les patients et les praticiens ? Quels bénéfices pour un établissement et un pays ? Suivez le Webinar du vendredi 29 novembre 2019 à 15h pour connaître les réponses.
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