À l’issue du rapport concernant le service d’accès aux soins remis e n présence de la ministre de la Santé, la CSMF tient à rappeler son attachement à un numéro d’identification tel que le 116 117 permettant de séparer les appels pour les services d’urgences des demandes pour des soins non programmés.
Rien ne se fera sans une reconnaissance de l’engagement des médecins libéraux :
– actuellement, la garde effectuée pendant la journée du samedi n’est pas entièrement rémunérée pour les médecins généralistes, voire pas du tout rémunérée pour les médecins spécialistes concernés. Cette iniquité doit cesser, et l’ensemble de la journée du samedi doit être considérée comme partie intégrante du dispositif de permanence des soins pour tous les médecins libéraux, quelle que soit leur spécialité. C’est pourquoi les médecins libéraux seront en grève des gardes du samedi à partir du samedi 21 puis tous les samedis.
– le dispositif de régulation libérale doit être construit en respectant les spécificités telles que la régulation délocalisée, l’articulation avec les organisations territoriales lorsqu’elles existent, la gouvernance propre par les médecins libéraux ;
– l’ensemble des actes effectués en soins non programmés, actes de consultation comme actes techniques, doit faire l’objet de tarifs revalorisés pour toutes les spécialités. C’est à ce prix-là que les médecins libéraux s’engageront dans les dispositifs de permanence des soins permettant la prise en charge des soins non programmés. C’est à cette condition qu’ils assumeront collectivement cette nouvelle responsabilité territoriale vis-à-vis de la population concernée.
La CSMF appelle le gouvernement à mettre les moyens indispensables dans le cadre conventionnel pour valoriser l’engagement de la médecine libérale et participer à résoudre le difficile conflit touchant les urgences hospitalières.
>Contact presse : Adrien Chapron, 01 43 18 88 17, com@csmf.org