« Les sénateurs ont définitivement adopté le 30 janvier le projet de loi relatif à la lutte contre le gaspillage qui prévoit la dispensation à l’unité de certains médicaments.
Cette mesure peut présenter, dans des cas d’exception, un intérêt pour la protection de l’environnement comme de la santé publique. Mais la généraliser à tous les traitements aurait été une folie. Cela aurait bouleversé totalement le système actuel de mise à disposition des médicaments. C’est comme si l’Etat avait décidé tout à coup de nous faire rouler à gauche !
Finalement, les parlementaires ont décidé de limiter la dispensation à l’unité à certains traitements, comme les antibiotiques critiques. Toutefois, dans le texte voté, il manque le volet économique.
Sans prise en compte de cet aspect essentiel, la dispensation à l’unité ne restera qu’une promesse de campagne d’Emmanuel Macron. »
Philippe BESSET, Président de la FSPF
Charles MAUX, Président Syndicat des pharmaciens de l’Aude