Pour répondre à la problématique des dépassements d’honoraires, seule une revalorisation significative des tarifs opposables aurait une influence sur ceux-ci.
En l’absence d’une telle revalorisation, confirmée par la Ministre elle-même, le SML refuse tout aménagement futur du secteur II, et donc à fortiori toute limitation des compléments d’honoraires propres à ce secteur.
Toute tentative de disparition de ce secteur signera la fin à plus ou moins long terme de la médecine libérale actuelle. Elle serait alors rejetée par les futurs jeunes médecins, pour qui cette possibilité de compléments d’honoraires est la seule perspective qu’on leur offre de pouvoir exercer la médecine libérale dans des conditions économiques décentes.
Le SML se refuse catégoriquement à participer à cet enterrement.
En ce qui concerne les dépassements d’honoraires dits « abusifs », le SML répète que les outils coercitifs existent déjà.
L’Assurance Maladie et le Conseil de l’Ordre des Médecins, doivent assurer dans ce cadre leurs responsabilités respectives.
Ce travail de régulation ne doit être ni syndical, ni conventionnel, d’autant qu’il s’adresse en grande partie à des confrères hospitalo-universitaires salariés dans la partie libérale de leur exercice.
Le SML est prêt à s’engager dans la mise en place d’un autre contrat d’accès aux soins qui s’inscrirait dans la renégociation d’un nouvel équilibre conventionnel.
Celui-ci doit rester volontaire, réversible, permettre des compléments d’honoraires solvabilisés, dont l’importance, en pourcentage, doit être modulée en fonction des spécialités.
Toujours plus libres,
Le SML
Dr Christian JEAMBRUN
Président
01.53.68.01.00
Dr Roger RUA
Secrétaire général
06.63.23.45.05
Frédérique MARTZ
06.15.70.92.39