Appauvrissement de l’hôpital, perte d’attractivité des carrières hospitalières, gouvernance administrative, poids mal reconnu du rôle d’urgentiste de la femme tout au long de sa vie, pendant ou en dehors de la grossesse, conduisent à une fuite inquiétante des gynécologues obstétriciens, souvent doublée de l’abandon de l’obstétrique…
Les annonces en trompe l’œil de la Ministre ne répondent en rien au malaise persistant. La mobilisation doit se renforcer ! Le respect fondamental des usagers ne doit pas dissuader les soignants, bien au contraire, de se déclarer en grève 1 heure ou 1 jour, le temps d’exiger l’organisation et les moyens nécessaires aux soins de qualité à l’hôpital.
Le 14 février, à l’appel des Intersyndicales unanimes de PH et personnels para-médicaux, ainsi que de l’Inter Syndicale Nationale des Internes et du Collectif Inter Hopitaux, les praticiens hospitaliers sont appelés à prendre part, selon leurs possibilités, aux manifestations organisées au plan national, régional ou local, avec dépôt symbolique de fleurs blanches. Ne rien faire, c’est accepter le mépris par les autorités des médecins hospitaliers et, ce faisant, le déclin de l’hôpital.
>Contact presse : Emeline Barbé – emeline@eb-conseil.net