Depuis le début de l’épidémie, les internes en médecine qui représentent 44% des médecins hospitaliers sont en première ligne pour combattre le virus. Après 20 jours de mobilisation générale, les forces s’épuisent dans les régions les plus durement touchées du Grand-Est et d’Île- de-France.
« Cette solidarité nationale doit s’accélérer, de manière coordonnée et concertée avec les professionnels. »
Des patients sont transférés vers les régions les moins touchées et des professionnels viennent en renfort depuis celles-ci. La semaine dernière des internes en médecine ont fait partie de des ces renforts, sur la base du volontariat mais le constat est consternant : ils ont été mobilisés dans des services sans attente ni besoins médicaux, avec une prise en charge chaotique de leur transport et hébergement.