La majorité des patients actuellement hospitalisés se sont contaminés pendant le confinement. L’UFMLS demande que des études soient faites sur les lieux et modes de contaminations possibles tels que :
– La cellule intra familiale (contamination par un membre de la famille porteur du Sars cov2)
– Les transports en commun (rupture de la distanciation physique sans port de masque et lieux clos identifiés comme étant problématiques)
– Les lieux d’exercice
– Les entreprises (non-respect des gestes barrière, présence de salariés porteurs du Sars cov2…)
– Les commerces
– Les parents ou l’entourage professionnel soignant (le nombre de soignants contaminés en zone cluster est important)
– Les hôpitaux et lieux de soin (nosocomialité)
L’UFMLS appelle à ce que ces études soient réalisées et publiées au plus vite afin que des actions soient mises en place pour agir sur ces lieux ou modes de contaminations et demande également la publication sans délai de la réalité de la contamination des soignants.
Après deux mois de crise et à 3 semaines du début du déconfinement, il est temps d’allumer la lumière sur les modes de transmission du covid19 et les actions à mener en priorité.
L’UFMLS appelle le Directeur Général de la Santé à inclure dans sa communication des éléments qui permettent aux médecins de terrain d’agir, les points quotidiens, n’ayant quasi aucune valeur stratégique
Elle demande aussi la publication des études et résultats du tracking tel qu’effectué dans les pays qui l’ont mis en place et du suivi des chaines de contamination par les ARS en phase 2, préalables indispensables au vote éclairé du parlement et à la mise en place d’une stratégie de déconfinement comprise et admise par tous.
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Laurent Payet /Sarah Bonoron / Langage et Projets Conseils
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