L’épidémie de COVID19 est un drame aux conséquences multiples. Elle a mis au grand jour le délabrement de nos hôpitaux publics, du médico- social et du social de l’ensemble de notre système de santé qui a rendu notre pays particulièrement fragile.
Ce n’est pourtant pas faute d’avoir alerté depuis plusieurs années. Les mouvements de grève, en particulier des personnels des urgences, de manifestations, comme les 14 novembre, 17 décembre, 14 février, la démission des chefs de service n’avaient pas été entendus par le gouvernement.
Aujourd’hui, malgré la compétence et l’extraordinaire dévouement des personnels de ces secteurs d’activités , le bilan est là : les malades les plus graves ont été pris en charge dans des conditions acrobatiques, d’autres ont été, faute de place, « isolés » à domicile sans considération des conditions de logement, les EHPADs, les hôpitaux psychiatriques ont été parfois laissés à l’abandon, de nombreux soignant.e.s et autres personnels qui ont été contaminés, souvent faute de protections, auto- entretenant l’épidémie.
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