Depuis de nombreuses années, l’ONSSF ne cesse d’alerter les pouvoirs publics sur la situation catastrophique des conditions de travail du personnel dans les maternités publiques et privées. Nous rappelons sans cesse la place des sages-femmes dans le paysage sanitaire français. En vain.
Nos revendications, inchangées depuis de nombreuses années, sont toujours d’actualité car non entendues par les gouvernements successifs. Avec la crise sanitaire liée au Covid-19, sans déprogrammation possible des activités d’obstétrique, la situation des sages-femmes s’est encore aggravée.
A L’hôpital, nous demandons la reconnaissance effective du caractère médical de la profession de sage-femme, en étant intégrées à la catégorie des personnels médicaux et pharmaceutiques, avec des salaires à la hauteur de nos compétences et responsabilités médicales.
Nous demandons la création de postes afin d’assurer la qualité et la sécurité des soins. Pour ce faire, les sociétés savantes préconisent le respect du principe “Une femme, une sage-femme”, bien loin des standards actuels. Depuis plus de 2 ans, un groupe de travail est censé réformer les décrets de périnatalité obsolètes, SANS RÉSULTATS acceptables.
Les sages-femmes sont absentes de toutes les concertations prévues pour le Ségur de la Santé.
Les centrales syndicales ne représentent pas les Sages-Femmes, l’ONSSF est le syndicat représentatif de la profession, mais ne sera pas associée aux discussions concernant la rémunération et les déroulés de carrière !
D’autres axes de ce Ségur de la Santé tels que télémédecine et e-santé, coordination ville-hôpital, politiques de santé des territoires et pluriprofessionnalité sont des thématiques déjà très investies par les sages-femmes qui sont force de proposition et doivent être consultées.
Reçue ou non dans le cadre du Ségur, l’ONSSF transmettra au Ministère et à la DGOS ses demandes pour les sages-femmes hospitalières.