Le Premier ministre a annoncé la fin des quotas pour les formations en apprentissage des infirmiers et des aides-soignants, métiers particulièrement en tension. « C’est une mesure positive qui témoigne que le Gouvernement place le secteur de la santé au cœur de la relance économique. 100 000 postes, dont 34 000 d’infirmiers et 24 000 d’aides-soignants, sont à pourvoir dans les établissements de santé Pour autant, une réforme plus large des dispositifs de la formation est nécessaire pour répondre aux besoins du secteur » réagit Lamine Gharbi, président de la Fédération de l’hospitalisation privée (FHP).
« Seuls 900 apprentis travaillent dans le secteur sanitaire privé, alors que nous pourrions former en apprentissage entre 4000 et 5000 personnes » affirme Lamine Gharbi. En cause, le verrou des quotas mais également les référentiels et les conditions de formation qui sont inadaptés aux besoins des établissements de santé. Il est notamment nécessaire de renforcer le temps de formation chez l’employeur, mettre en place une clause de dédit-formation et étoffer la liste des actes que peuvent pratiquer les apprentis et qui relèvent du métier pour lequel ils se forment, sous la supervision de leur maître d’apprentissage.
La FHP appelle également à une évolution des dispositifs et du financement de la formation continue. Pour répondre aux besoins d’évolution de leurs salariés en poste, les établissements de santé doivent retrouver la capacité de flécher leur contribution légale à la formation vers les besoins des soignants en poste, dans le cadre d’un plan national impliquant l’Etat et les Régions.
Ces enjeux de formation interviennent dans un contexte de revalorisation salariale, sans précédent depuis la création de l’hospitalisation privée et publique, avec les mesures issues du Ségur de la Santé.
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Contact presse : Benjamin Azogui – benjamin.azogui@fhp.fr