« Les 5 et 20 novembre derniers, le CEFIEC, dans une communication commune avec la FNESI et l’ANDeP, alertait les pouvoirs publics face aux risques potentiels qu’allait engendrer un appel massif en renfort dans les établissements de santé des étudiants en soins infirmiers (ESI) sans un cadrage national. La volonté des acteurs de la formation est d’éviter que les étudiants deviennent la variable d’ajustement des établissements de santé. L’objectif est de garantir la continuité des formations et les diplômes.
Eviter la mobilisation
Lors de la communication du 20 novembre, les trois associations avisaient les pouvoirs publics sur de probables mobilisations des étudiants en soins infirmiers si leurs conditions de formations n’étaient pas encadrées et garanties sur l’ensemble du territoire national. En outre, les étudiants ne souhaitent pas bénéficier d’une formation « bradée » et cela quel que soit leur niveau. En effet, rappelons que certaines régions ont d’ores et déjà suspendues, à des durées variables, les formations.
La demande exprimée depuis le début du mois de novembre auprès de la DGOS est la publication d’un « arrêté » sécurisantles formations et encadrant les injonctions des ARS. Rappelons que le retard dans les formations aujourd’hui va engendrer un manque de diplômés en juillet prochain. Le manque de personnel dont souffrent aujourd’hui les établissements de santé sera accru en 2021 si l’on ne garantit pas la formation et la diplomation des quelque 30 000 étudiants de l’actuelle promotion de 3ème année.
Rien ne va plus
Aujourd’hui, face à la diversité des prises de positions des ARS et à l’absence de cadrage au niveau national, les étudiants en soins infirmiers portés par la FNESI appellent le 10 décembre à une mobilisation nationale pour défendre leurs formations.
Le CEFIEC soutient le combat des étudiants pour le maintien de la formation et l’équité de la diplomation sur le territoire national. »
Contact: Michèle Appelshaeuser – Présidente – president@cefiec.fr