L’UFML-Syndicat dénonce la mesure annoncée par le Premier ministre le 7 janvier, dans le cadre de la pandémie à COVID-19, permettant aux patients d’obtenir en ligne un arrêt maladie, sans avis de leur médecin traitant ni consultation médicale.
Nous rappelons qu’un arrêt de travail n’est en rien une formalité administrative. C’est un acte médical et thérapeutique destiné à un patient dont l’état de santé le requiert. L’Assurance Maladie ne peut s’arroger le droit de faire ce qu’elle a justement interdit à l’entreprise «arretmaladie.com » , site que l’UFML-Syndicat avait été la première à dénoncer le 14 janvier 2020.
De plus, lors de la première vague les médecins ont vu leurs patientèles s’effondrer. Ceux-ci sont restés à leurs domiciles, coupant les ponts avec leurs médecins par peur, des contaminations, ou bien de gêner leur activité, suite aux déclarations intempestives de l’ex premier ministre Édouard Philippe qui leur avait demandé de rester à domicile ou bien d’inscrire la visite au médecin commemotif de déplacement urgent, sous peine d’amende.
Confier la surveillance des patients COVID positifs à des infirmières sans impliquer leur médecin traitant risque fort d’aboutir au même résultat et de créer des pertes de chances face aux besoins de soins.
La médecine est affaire de médecins et cette mesure prônée une fois de plus sans concertation est une faute.
Relations presse
Laurent Payet /Sarah Bonoron / Langage et Projets Conseils
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