Filtres
Type d'information
Secteur
Zone géographique
Période
Tri

« Données de santé : une opportunité, pas une fatalité ! » (Communiqué)

Imprimer la liste
Share

Ce jeudi 20 mai, France 2 diffusait l’émission Cash Investigation “Nos données personnelles valent de l’or” en tenant un discours diabolisant, partial et réducteur, propice à la confusion concernant l’utilisation des données. Considérant l’engagement de l’ANEPF sur l’utilisation des données de santé par le pharmacien, nous souhaitons réagir afin d’apporter un complément d’information.

Tout d’abord, la pharmacie est inévitablement un lieu de production et de collecte de données de santé. Ainsi, les pharmacies sont soumises depuis le 25 mai 2018 au Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD), règlement européen dont la conformité des acteurs est contrôlée par la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL).

Ensuite, la carte vitale participe au bon fonctionnement de notre système de santé. Elle comprend, pour un patient donné, son identité, numéro de sécurité sociale, régime d’assurance maladie, organisme de rattachement et ses éventuels droits, qu’il peut consulter à tout moment. Elle contient donc tous les renseignements indispensables au remboursement des frais de santé.

La désinformation est d’autant plus dommageable compte-tenu de l’effort réalisé par les acteurs privés et publics, usagers compris, pour construire un numérique en santé basé sur l’éthique et la cybersécurité à travers la feuille de route “Accélérer le virage numérique en santé” du plan Ma Santé 2022. Toutefois, pour que cela soit possible, il est nécessaire d’acculturer et de former les professionnels de santé aux usages et enjeux du numérique. C’est pourquoi, partageant ces valeurs, l’ANEPF s’est emparée du sujet et propose une maquette d’enseignements à la e-santé à destination de l’ensemble des étudiants en santé.

Par ailleurs, en s’inspirant du concept de pharmacien sept étoiles de l’Organisation Mondiale de la Santé, les professionnels de santé d’un territoire pourraient utiliser les données de santé qu’ils produisent, dans le respect de la réglementation en vigueur, afin d’améliorer la prévention et les soins. Les étudiants souhaitent promouvoir la recherche officinale, utiliser des logiciels métier permettant un travail interprofessionnel et encourager la mise en place des cercles de qualité. Cela permettrait d’accroître la sécurité quant à l’usage du médicament ainsi qu’une meilleure maîtrise des coûts.

Dans une volonté d’information du grand public, l’ANEPF lancera à partir du lundi 24 mai via son label Numeric’Action une campagne de sensibilisation sur les données de santé et leur utilisation.

La prochaine révolution sera celle des données : pour en saisir toutes les opportunités, éclairons les citoyens et les professionnels de santé !

Ajouter un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Share