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« Le SML ne laissera pas la médecine de ville devenir le parent pauvre de la pédiatrie » (Communiqué)

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Dans un rapport rendu public le 15 juin, l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) formule une série de 21 recommandations applicables dans les 2 ans pour reconstruire le modèle de la pédiatrie en France.

Partant du constat « préoccupant » des professionnels de santé intervenant autour de l’enfant et d’un manque d’attractivité de la profession, l’Igas propose un nouveau modèle de prise en charge purement et simplement axé autour de l’hôpital. L’inspection recommande notamment de concilier « le mouvement actuel de spécialisation (…)  avec le maintien d’une pédiatrie généraliste (ou polyvalente) à l’hôpital, tant en CH qu’en CHU, qui suppose une meilleure analyse des besoins de postes en pédiatrie polyvalente à l’hôpital ».

Pour la pédiatrie de ville dans ce futur système, Il propose une limitation du 1er recours en privant la pédiatrie de ville du suivi des enfants en premier recours quand les parents l’estiment nécessaire tout en lui demandant de participer à la PDS (évoquant le SAS). Ce n’est pas le passage en second recours, à la pédiatrie surspécialisée, le suivi uniquement des pathologies chronique et développemental amputant tout un champ de l’expertise pédiatrique qui permettra à la spécialité de retrouver son attractivité.

Les pédiatres libéraux sont les garants du parcours de soins de tous les enfants et en première ligne pour répondre aux demandes d’avis des autres professionnels de santé, en particulier celles des médecins généralistes.

Le SML estime plus que nécessaire de revaloriser tous les actes de pédiatrie libérale, et plus particulièrement les prises en charge et le suivi des pathologies chroniques et du neurodéveloppement. Le maintien et la valorisation d’une médecine pédiatrique de proximité, permettant de suivre toutes les étapes du développement de l’enfant, garantiront une prise en charge de qualité, assise sur la connaissance fine du développement, des interactions et des signes précoces des pathologies.

Il faut également donner les moyens aux pédiatres libéraux de fonctionner de façon coordonnée, en pluridisciplinarité, avec des assistants médicaux et des collaborations avec les puéricultrices. Ces nouvelles collaborations doivent s’accompagner d’une nomenclature spécifique.

Fervent défenseur de la médecine libérale, le SML ne laissera pas la spécialité de pédiatrie graviter uniquement autour de l’hôpital et sera attentif aux évolutions qui découleront du rapport Igas. Et ce dans l’intérêt de nos jeunes patients.

Contact presse : presse@lesml.org

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