Alors qu’il devient de plus en plus évident aux yeux de tous que le Ségur de la Santé est un échec, le président de la Fédération hospitalière de France (FHF) joue la diversion en essayant de se défausser de ses responsabilités sur la médecine de ville.
Le président de la FHF qui n’a pas su employer à bon escient la manne de 30 milliards d’Euros apportée pour remettre les hôpitaux en ordre et mieux rémunérer le personnel, voudrait imposer ses méthodes de gestion désastreuses à la ville et régenter les médecins libéraux.
Le SML prévient qu’il fera obstacle aux projets de celui qui se rêve en nouveau despote du système de santé. Le syndicat appelle la FHF à balayer devant sa porte et à assumer avant toute chose ses propres responsabilités.
Les médecins libéraux sont tout à fait capables de s’organiser, selon les territoires, pour assurer la continuité des prises en charges dans le cadre de la nouvelle vague épidémique, et ils le font déjà.
Vouloir imposer le retour de l’esclavage des gardes est une mesure totalement démagogique. Le combat mené par la profession en 2002 a organisé la régulation de l’accès au médecin de garde, contrairement au fonctionnement « open-bar » des services d’urgence hospitaliers.
Le SML prie donc le président de la FHF se de mobiliser sur la réorganisation de ses hôpitaux et d’organiser le partage des informations avec les médecins traitants, plutôt que de jouer au ploutocrate de bas étage.
Médecine de ville et médecine hospitalière doivent travailler la main dans la main, chacune à sa place et dans son registre, mais avec intelligence et efficacité dans le seul intérêt des patients, pour lesquels les parcours de soins ville/hôpital et hôpital/ville ne sauraient être discontinus.
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