Face à la désertification médicale galopante, au manque de personnel et à la hausse des besoins de santé, comment les pharmaciens d’officine envisagent-il l’élargissement de leurs missions ?
Une enquête en ligne réalisée par l’Union nationale des pharmacies de France (UNPF) montre un certain malaise des pharmaciens, partagés entre la motivation de prendre part aux nouvelles missions et la difficulté de les mettre en oeuvre. Si 99% estiment que la transformation de leur métier va se poursuivre, ils ne sont que 43% à se déclarer optimistes.
Le manque de temps (69%), de rémunération (67%) et de personnel (65%) sont les freins les plus cités à la mise en œuvre des nouvelles missions, en particulier de celles prévues par la nouvelle convention pharmaceutique signée avec l’Assurance maladie le 9 mars dernier. Au vu des résultats, la vaccination est le plus plébiscité de ces nouveaux rôles. Les pharmaciens suggèrent également des pistes d’amélioration pour faciliter un exercice élargi, dont le fait de réévaluer la place des préparateurs/trices en pharmacie.