En cette fin de semaine olympique et paralympique, qui a mobilisé plus de 7 500 écoles et établissements et touché plus d’un million d’élèves et d’étudiants, Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, ont signé, à l’issue d’un septième atelier d’Impulsion Politique et de Coordination Stratégique (IPCS), une feuille de route aux côtés de France Universités, de la Conférence des grandes écoles et de la Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs, pour accélérer durablement le développement de la pratique sportive étudiante dans notre pays, à l’aube des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.
La France compte aujourd’hui 3 millions d’étudiants. Si 60% de nos étudiants pratiquent une activité physique régulière, 54% d’entre eux ont vu leur temps de pratique diminuer durant la crise sanitaire. Or la pratique d’un sport constitue un levier de santé publique majeur à une heure où la sédentarité progresse et où les enjeux de bien-être physique et mental sont particulièrement prégnants au sein de la communauté étudiante.
Les ministres s’engagent donc, par cette feuille de route, avec l’ensemble des conférences d’établissements à installer encore davantage le sport au cœur des campus et de la vie de nos étudiants dans la dynamique des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.
Cette feuille de route a été construite sur la base de plusieurs travaux et rapports, dont ceux de l’IGESR, de France Universités, de la Conférence des grandes écoles et de l’ANESTAPS/ONAPS, et grâce à de nombreuses consultations menées ces derniers mois avec l’ensemble du monde universitaire et sportif au sein d’un groupe de travail interministériel piloté par la DGESIP. Cette feuille de route vise à développer et dynamiser la pratique sportive de nos étudiants en agissant sur trois leviers :
- Le développement de l’offre et la diversification des pratiques ;
- La valorisation de la pratique sportive et l’aménagement du temps universitaire ;
- Le renforcement des moyens, de la gouvernance et de l’évaluation.
1. Pour développer l’offre et diversifier les pratiques, les actions suivantes seront mises en œuvre :
- Les établissements favoriseront l’essor des offres de sport-santé et le développement de la pratique libre sur les campus, à l’instar de l’Université Paris Cité et Sorbonne Université, notamment via l’utilisation en autonomie des infrastructures universitaires, avec des créneaux d’ouverture élargis.
- Les services universitaires des activités physiques et sportives (SUAPS) et les services des sports des grandes écoles seront encouragés à recourir à des emplois étudiants STAPS pour soutenir le renforcement de la pratique, sa diversification et l’accompagnement des étudiants.
- Le renforcement des offres porté par les établissements devra permettre l’augmentation significative des activités accessibles aux étudiants en situation de handicap. Dans cette logique d’inclusion, l’opportunité d’une convention de partenariat entre les universités et le Comité Paralympique et Sportif Français sera travaillée pour accompagner les étudiants dans leurs démarches.
- Les alternatives « hors les murs » seront également promues via la mise en œuvre de partenariats avec les fédérations sportives, suivant les exemples des Fédérations Françaises d’Aviron et de Basketball, mais aussi avec les clubs et les structures privées, à l’instar de LE FIVE, développant des offres attractives à destination des étudiants.
- Les établissements favoriseront l’essor des offres de sport-santé et le développement de la pratique libre sur les campus, à l’instar de l’Université Paris Cité et Sorbonne Université, notamment via l’utilisation en autonomie des infrastructures universitaires, avec des créneaux d’ouverture élargis.
- Les services universitaires des activités physiques et sportives (SUAPS) et les services des sports des grandes écoles seront encouragés à recourir à des emplois étudiants STAPS pour soutenir le renforcement de la pratique, sa diversification et l’accompagnement des étudiants.
- Le renforcement des offres porté par les établissements devra permettre l’augmentation significative des activités accessibles aux étudiants en situation de handicap. Dans cette logique d’inclusion, l’opportunité d’une convention de partenariat entre les universités et le Comité Paralympique et Sportif Français sera travaillée pour accompagner les étudiants dans leurs démarches.
- Les alternatives « hors les murs » seront également promues via la mise en œuvre de partenariats avec les fédérations sportives, suivant les exemples des Fédérations Françaises d’Aviron et de Basketball, mais aussi avec les clubs et les structures privées, à l’instar de LE FIVE, développant des offres attractives à destination des étudiants.
Contacts presse
Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
presse-mesr@recherche.gouv.fr
Cabinet de la ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques
sec.presse.sports@sports.gouv.fr