Filtres
Type d'information
Secteur
Zone géographique
Période
Tri

Les thérapies alternatives ont une image positive chez les Français ; 57% d’entre eux considèrent qu’elles sont, de façon générale, au moins aussi efficaces que la médecine classique (Enquête)

Imprimer la liste
Share

L’Union nationale des Associations de défense des Familles et de l’Individu victimes de sectes (UNADFI) dévoile les résultats d’un sondage sur « Les Français et les thérapies alternatives » réalisé par Odoxa, avec le soutien de la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires).

Les principaux enseignements :

Les thérapies alternatives ont une image positive chez les Français (70% de bonne image) et 57% d’entre eux considèrent qu’elles sont, de façon générale, au moins aussi efficaces que la médecine classique.

Elles sont en plein essor : plus d’1 Français sur 2 s’estime plus disposé qu’il y a 5 ans à y avoir recours (54%) et ils jugent fortement qu’elles compensent des problèmes du système de santé comme notamment la difficulté à obtenir des rendez-vous avec des médecins (58%) et les déserts médicaux (54%).

Les Français ont aujourd’hui fortement recours aux thérapies alternatives, notamment celles liées à la manipulation manuelle (51%), à la médecine traditionnelle (48%), aux plantes (45%) et aux énergies (39%) mais aussi à la recherche de causes psychologiques (26%), à la spiritualité (25%) et à l’alimentation (18%). 

Elles sont suivies pour soigner des douleurs chroniques (40%, notamment par les personnes les plus âgées, plus souvent dans le cadre de thérapies liées à la manipulation manuelle) presque autant que pour accéder à des remèdes naturels (33%, notamment dans le cadre de thérapies liées aux plantes, à la médecine traditionnelle, à la recherche de causes psychologiques). 

Pour autant, elles s’inscrivent dans un cadre peu formel, entre un accompagnement limité (91% des pratiquants du jeûne l’ont fait en autonomie) et un choix des praticiens qui vient plus de la recommandation de l’entourage que de celle de professionnels de santé (52% contre 21% dans le cas de l’hypnose).

Et elles suscitent des réserves : pour 63% des Français elles ne sont pas reconnues scientifiquement, 61% ne solliciteraient pas un praticien en thérapie alternative face à des symptômes inconnus et 56% estiment que les remèdes naturels peuvent avoir des effets secondaires nocifs. 

Au-delà de ce regard critique sur leur solidité, 71% des Français ont aussi en tête que les thérapies alternatives peuvent donner lieu à des dérives sectaires et 69% qu’un praticien en thérapies alternatives peut exercer une emprise sur une personne. Ils sont ainsi une nette majorité (81%) à considérer que l’Etat doit mieux réglementer et encadrer l’activité des praticiens en thérapies alternatives, un consensus large qui indique une aspiration à sortir du cadre informel dans lequel elles peuvent se situer.

Contact : erwan.lestrohan@odoxa.fr

Ajouter un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Share