Le gouvernement a annoncé le projet de loi de financement de la Sécurité Sociale (PLFSS). Comme on le craignait, c’est un budget qui fait des coupes sombres dans les dépenses sociales. Il n’est pas à la hauteur des besoins de santé et il va aggraver la crise sanitaire, alors même que l’accès aux soins est de plus en plus difficile, mettant en cause la sécurité, la vie même de la population.
Il a renoncé, pour l’instant, au doublement des franchises médicales. La protestation était trop forte. Comme quoi la mobilisation populaire compte ! Hypocritement il garde chiffré des mesures de « responsabilisation » des assurés sociaux se laissant la possibilité de mettre le doublement des franchises en place plus discrètement.
Il faut donc continuer à faire entendre haut et fort la nécessité d’un objectif national des dépenses d’assurance maladie (ONDAM) progressant de 10% pour permettre aux hôpitaux d’assurer le service public. Cela doit d’ailleurs s’accompagner de financements nouveaux pour les facultés afin de leur permettre de former plus de professionnels de santé. Il faudrait doubler le nombre d’étudiants en médecine. Des propos comme ceux tenus dans le projet de PRS (plan régional de santé) du Grand Est d’incapacité d’action face à l’autonomie de l’université sont inacceptables.
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