Au terme d’une attente que certains ont jugée notablement longue, Frédéric Valletoux vient d’être nommé ministre délégué chargé de la santé et de la prévention. En plaçant à ce poste un spécialiste (et défenseur) de l’hôpital, Emmanuel Macron et Gabriel Attal nomment également un politique qui devra manœuvrer avec habileté et prudence parmi les acteurs de santé.
Les médecins libéraux avaient vivement réagi aux positions du nouveau ministre, d’abord lorsqu’il était président de la Fédération hospitalière de France (FHF), ensuite lorsqu’il a en tant que député porté une proposition de loi qui, dans sa version initiale, prévoyait notamment la participation obligatoire des médecins libéraux à la permanence de soins des établissements de santé. Casus belli pour les médecins libéraux, cette proposition de loi avait déclenché une grève parmi ces derniers.
A l’heure où les négociations conventionnelles entre médecins et assurance maladie viennent de reprendre, sur fond d’attractivité du secteur libéral et de revalorisation du montant des consultations médicales, comment la CSMF voit-elle la nomination de Frédéric Valletoux ? Comment la confiance entre les deux parties pourra-t-elle être rétablie ? Qu’en pensent les médecins libéraux ?
Pour répondre à ces questions, le Docteur Franck Devulder, président de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF), interviendra mercredi 14 février de 8h30 à 10h à l’occasion d’un café nile.
Le débat sera accessible via Microsoft Teams.