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Baignades.sante.gouv.fr : le site public pour tout savoir sur la qualité de l’eau des lieux de baignade (Communiqué)

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Le bilan des analyses microbiologiques menées au cours de la saison balnéaire 2023 sur 3 361 sites de baignade (1 286 en eau douce et 2 075 en eau de mer) montre que près de 90,4 % des sites sont d’excellente ou de bonne qualité.

Les résultats des analyses microbiologiques réalisées durant la saison balnéaire, et les informations relatives aux classements, publiés sur le site internet https://baignades.sante.gouv.fr permettent aux vacanciers et aux personnes résidant à proximité de sites de baignade de connaître la qualité instantanée et globale des eaux du point de vue sanitaire. Ils permettent également aux autorités sanitaires de surveiller en permanence la qualité des eaux et de prévenir les risques pour la santé humaine.

Le contrôle sanitaire de la qualité des eaux mis en œuvre par les Agences régionales de santé (ARS) permet le suivi de plus de 3 300 sites de baignade d’eau douce et d’eau de mer chaque année en France. Pour la saison balnéaire 2023, plus de 34 000 prélèvements d’échantillons d’eau ont été effectués à des fins d’analyse par des laboratoires agréés.

Conformément aux dispositions de la directive européenne 2006/7/CE, un classement des sites de baignade est réalisé à l’issue de chaque saison balnéaire afin d’évaluer la qualité globale des eaux de baignade.

Ce classement, dont les critères de classements sont fixés par cette directive, se base sur les résultats d’analyse du contrôle sanitaire pour deux paramètres microbiologiques Escherichia coli et entérocoques intestinaux sur une période d’évaluation de 4 ans, avec des valeurs distinctes pour les eaux de mer et les eaux douces. Pour les eaux de baignade faisant l’objet d’un classement, l’une des 4 classes de qualité suivantes est attribuée : « excellente », « bonne », « suffisante » ou « insuffisante ».

La présence de ces indicateurs dans l’eau indique une contamination d’origine fécale plus ou moins forte en fonction des concentrations relevées. Ces germes microbiens ne constituent pas en eux-mêmes un danger pour les baigneurs aux seuils généralement relevés mais peuvent indiquer, par leur présence, celle simultanée de germes pathogènes.

Une eau de baignade présentant une qualité dégradée peut entraîner des troubles pour la santé (dermatites, troubles gastro-intestinaux, otites, etc.) qui sont le plus souvent bénins, mais qui sont susceptibles d’exposer plus particulièrement les personnes les plus fragiles. La connaissance et la maîtrise de la qualité des eaux de baignade sont donc des enjeux majeurs en termes de santé publique. En cas de pollution ou de risque identifié, une interdiction de baignade accompagnée d’une information du public peut être prononcée à titre temporaire.

En 2023, parmi l’ensemble des sites recensés (eaux de mer et eaux douces), 90,4 % ont été classés d’excellente ou de bonne qualité, dont 74,9 % d’excellente qualité et 15,5 % de bonne qualité (cf. figure ci-dessous). Cela représente un total de 3038 sites. Par ailleurs, 94,5 % des sites de baignade ont été classés de qualité au moins suffisante, et sont en conformité avec la directive européenne.

En 2023, parmi l’ensemble des sites recensés, 2,9 % ont été classés de qualité insuffisante, soit 99 sites. Depuis 2013, la proportion des sites de baignade de qualité insuffisante est passée de 3,5 % à 2,9 %.

87 sites de baignade n’ont pu être classés en raison d’un nombre de prélèvements insuffisants pour procéder à leur classement, et sont répertoriés dans la catégorie « Pas de classement ».

La baignade dans des sites surveillés où l’eau est conforme aux valeurs réglementaires ne présente pas de risque. Il est donc recommandé de :

  • Se baigner dans des zones contrôlées qui font l’objet d’un contrôle sanitaire de la part des autorités
  • S’informer de la qualité de l’eau et de respecter les interdictions de baignade (affichage sur place, et sur le site internet Baignades)
  • Éviter de se baigner après des orages violents susceptibles d’avoir conduit à des rejets non maîtrisés.

Pour en savoir plus 

Contact presse : Direction générale de la Santé – presse-dgs@sante.gouv.fr

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