À la suite des récentes annonces de Madame Stéphanie Rist, députée et rapporteure générale de la commission des affaires sociales, ainsi que de la présentation des mesures gouvernementales par Madame Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, nous saluons la volonté affirmée d’améliorer la prise en charge de la ménopause en France.
Parmi les mesures évoquées, l’intégration explicite des sages-femmes dans le parcours de soins des femmes ménopausées constitue une avancée majeure. Cette reconnaissance vient confirmer l’expertise des sages-femmes en santé des femmes tout au long de leur vie, et pas uniquement dans le champ périnatal.
En effet, les sages-femmes sont formées à l’accompagnement global de la santé gynécologique, incluant la contraception, le suivi gynécologique de prévention et la ménopause. Nous saluons ainsi la proposition du rapport qui associe les sages-femmes comme prescripteurs potentiels des traitements hormonaux de substitution.
Nous regrettons néanmoins que cette proposition n’apparaisse pas dans les mesures reprises par Catherine Vautrin.
Nous demandons :
- La révision des nomenclatures et des textes réglementaires pour élargir et sécuriser le champ d’action des sages-femmes dans ce domaine, notamment en supprimant la liste de prescription qui entrave l’action des sages-femmes.
- Des mesures de convergence tarifaire pour les actes partagés dans la champ de la santé génésique.
- L’intégration claire et officielle des sages-femmes dans les campagnes d’information nationale sur la ménopause ainsi que sur tous les autre sujets concernant la santé des femmes
La santé des femmes ne peut attendre.
Les sages-femmes sont prêtes à jouer pleinement leur rôle. Il appartient désormais aux pouvoirs publics de leur en donner les moyens.
Contact presse :
Caroline COMBOT, Présidente de l’ONSSF, presidente@onssf.org