La Journée mondiale de la santé sexuelle est célébrée chaque année le 4 septembre.
Comme le rappelle l’OMS, la capacité des hommes et des femmes à être en bonne santé sexuelle et à éprouver un sentiment de bien-être à cet égard dépend :
- de leur accès à des informations complètes et de bonne qualité sur le sexe et la sexualité ;
- des connaissances dont ils disposent concernant les risques auxquels ils peuvent être confrontés et de leur vulnérabilité face aux conséquences néfastes d’une activité sexuelle non protégée ;
- de leur capacité à accéder aux soins de santé sexuelle ;
- du milieu dans lequel ils vivent, à savoir un environnement qui affirme et promeut la santé sexuelle.
aller vers des publics vulnérables, développer es outils d’information en FALC (facile à lire et à comprendre)
Défendre la justice sexuelle, c’est protéger la science:
Le 4 septembre, la Journée mondiale de la santé sexuelle rappelle une évidence : sans justice sexuelle, il n’y a pas de santé ni de droits sexuels pour tous. Cela signifie garantir une éducation complète, une information fiable et des services accessibles, sans censure ni stigmatisation.
Or, la confiance dans la science vacille. La désinformation prolifère et, plus grave encore, certains États imposent des restrictions idéologiques qui musellent la recherche, notamment sur la sexualité, le genre ou les inégalités sociales. Quand la science se plie au pouvoir, les libertés reculent. L’histoire l’a déjà montré.
Face à cette dérive, le silence n’est pas une option. La communauté scientifique – sexologues compris – doit défendre l’intégrité et l’indépendance du savoir. Résister, c’est affirmer que la science reste au service du bien commun, et non des intérêts politiques.
La confiance du public se construit par une parole claire, visible et accessible. L’AIUS (Association Interdisciplinaire post-Universitaire de Sexologie) comme chaque sexologue (certifié) peut et doit être un relais crédible pour partager une information de qualité et promouvoir les droits sexuels.
La justice sexuelle, c’est aussi la justice sociale. La protéger, c’est protéger notre avenir.
le président de l’AIUS