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Plus de 350 000 citoyens demandent l’interdiction de l’aspartame dans l’UE : la pétition de la société civile remise à la Commission européenne (Communiqué)

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Devant la Commission européenne le 15 octobre 2025, l’équipe de foodwatch remet symboliquement à Ursula von der Leyen la pétition commune lancée avec Yuka et la Ligue contre le cancer demandant l’interdiction de l’additif aspartame (E951) dans toute l’Union européenne.

Le 15 octobre, foodwatch, la Ligue contre le cancer et Yuka ont remis symboliquement leur pétition commune demandant l’interdiction de l’aspartame dans toute l’Union européenne. Cette manifestation devant le Berlaymont, siège de la Commission européenne, illustre la remise de plus de 350 000 signatures à la présidente Ursula von der Leyen. Des citoyens de toute l’Europe demandent une interdiction de l’aspartame (E951) au nom du principe de précaution. Cet édulcorant controversé est un additif classé « cancérogène possible pour l’homme » par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l’Organisation mondiale de la santé depuis juillet 2023.

L’aspartame est utilisé dans des boissons gazeuses « light », des chewing-gums sans sucre, des yaourts, des eaux aromatisées et des produits protéinés, hypocaloriques ou sans sucre consommés quotidiennement en Europe.

Depuis février 2025, date à laquelle foodwatch, la Ligue contre le cancer et Yuka ont lancé la pétition, les preuves scientifiques associant la consommation d’aspartame à des effets nocifs sur la santé ont continué à s’accumuler. Les études ont associé l’édulcorant non seulement à des risques accrus de cancer, mais aussi à une incidence plus élevée de diabète de type 2, d’accidents vasculaires cérébraux ischémiques avec des indices de neurotoxicité possible et de lésions du microbiote intestinal.

Malgré ces alertes, l’aspartame reste autorisé dans les aliments et les boissons dans toute l’Union européenne, y compris dans les produits fréquemment consommés par les enfants et les femmes enceintes.

Pour Natacha Cingotti, responsable des campagnes chez foodwatch International : « La Commission européenne doit cesser d’ignorer les avertissements des scientifiques indépendants de plus en plus nombreux concernant les risques de l’aspartame pour la santé et les centaines de milliers de citoyens qui demandent son interdiction. L’inaction n’est plus acceptable. L’Europe a le devoir de protéger la santé publique en appliquant le principe de précaution ».

Camille Dorioz, directeur des campagnes de foodwatch France ajoute : « De l’OMS à l’Anses, les scientifiques s’accordent sur le fait que l’aspartame n’a aucun effet positif sur la perte de poids. Un additif qui présente des risques pour la santé n’a rien à faire dans notre alimentation. D’ailleurs, la marque Yoplait l’a bien compris et a confirmé à foodwatch France la suppression de l’aspartame dans son yaourt 0%. Preuve, s’il en fallait, qu’il est possible de se passer de cet édulcorant ».
Les géants des sodas Coca-Cola et PepsiCo n’ont pour l’instant pas répondu à la pressante question de la protection de la santé des consommateurs.

Le bureau de la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a refusé de rencontrer foodwatch, la Ligue contre le cancer et Yuka pour recevoir la pétition et discuter de l’état d’avancement de l’autorisation en cours de l’additif E951 au sein de l’UE. Pour les trois organisations, le fait que le nombre de signatures à la pétition continue d’augmenter est un signe clair de l’inquiétude croissante du public concernant les risques potentiels de l’aspartame pour la santé.

foodwatch, la Ligue contre le cancer et Yuka demandent instamment à la Commission européenne et aux États membres d’appliquer le principe de précaution et de suspendre sans délai l’autorisation de l’aspartame.

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