« SSR et Psychiatrie publics et privés : DAF ou coefficient prudentiel, de quel dégel parle-t-on? » (Communiqué)

La FHP, la FHP SSR et l’UNCPSY ont pris acte du communiqué de presse commun émanant de la FHF, de la FEHAP et d’’autres organisations, en date du 27 novembre 2013.

Elles s’’étonnent qu’’à l’’occasion d’’un communiqué de presse qui n’’a qu’’un seul et unique objectif : le dégel de la Dotation Annuelle de Financement (DAF), on laisse planer une confusion entre plusieurs sujets qui n’’ont aucun lien, saisissant ainsi l’’occasion pour attaquer à nouveau les secteurs privés sous Objectif Quantifié National (OQN) de la Psychiatrie et du SSR.

Le versement annoncé des 115 millions d’’euros au titre du dégel du coefficient prudentiel n’’a et ne concerne toujours que les seuls secteurs du court séjour (MCO) public et privé, dont il convient de préciser que 26 millions d’’euros seulement iront au secteur privé.

Le prétendu « dérapage » d’’activité des établissements de SSR et de Psychiatrie du secteur privé provient en majeure partie de l’’effet champ qui mesure la réponse des établissements à des besoins nouveaux, et que la FHP SSR et l’UNCPSY mettent en avant depuis des années.

C’’est d’’ailleurs ce qu’’est venu confirmer hier la CNAMTS lors du dernier Observatoire Economique de l’’Hospitalisation Publique et Privée.

En effet, sur la base des données en date de soins sur les 6 premiers mois de l’’année 2013, et pour une évolution des dépenses de 4,8 % en SSR et de 2,1 % en Psychiatrie, 3,6% proviennent de l’’effet champ en SSR, et 0,9% pour la Psychiatrie.

Sans ces évolutions atypiques (créations, cahiers des charges régionaux), la croissance des dépenses des deux secteurs est de 1,2%.

Par ailleurs et pour mémoire, sur les données SAE 2011, on peut dénombrer près de 70 structures privées non lucratives évoluant dans le champ OQN que la FEHAP a certainement oubliées et qui apprécieront …

Enfin la FHP SSR et l’’UNCPSY rappellent qu’’opposer public et privé, c’’est jouer contre les malades !

En ces temps difficiles, l’’heure est plus que jamais à une coopération renforcée entre les secteurs, dans le seul intérêt des patients.