Genève – 9 Décembre 2013
La valeur de la vie et de la dignité de l’être humain est universelle. Pourtant, pendant des décennies des organes ont été prélevés de force sur les prisonniers exécutés et les prisonniers de conscience en Chine. Enracinés dans une persécution brutale et systématique, des dizaines de milliers de pratiquants de la discipline spirituelle Falun Gong continuent d’être les principales victimes de ce mal invisible.
Après des années de silence et de peur au sein de la communauté internationale 1.493.202 personnes ont pris des mesures pour mettre fin à ce secret d’Etat chinois et signé une pétition mondiale lancée par l’ONG « Médecins contre le prélèvement d’organes forcés » (DAFOH). La pétition demande au Haut-Commissaire des Nations Unies pour les Droits de l’Homme de prendre des mesures immédiates :
1-Demander à la Chine de cesser les prélèvements forcés d’organes sur les pratiquants du Falun Gong emprisonnés en Chine.
2-Mandater une enquête approfondie susceptible de faire traduire en justice les responsables de ce crime contre l’humanité.
3-Demander au gouvernement chinois de mettre fin immédiatement à la persécution brutale des pratiquants du Falun Gong, principales victimes des prélèvements forcés d’organes.
En 5 mois – de juillet à novembre 2013 – près de 1,5 million de personnes de plus de 50 pays et régions, sur quatre continents, ont signé la pétition et signifient leur opposition aux pratiques de prélèvement d’organes à vif sur les prisonniers de conscience – une violation abominable des droits élémentaires de l’Homme, et sans précédent dans l’histoire humaine. La pétition intervient à un moment où la Chine a pris siège au Conseil des Droits de l’Homme (CDH). Pourtant, la Chine ne respecte pas les conventions internationales des droits de l’Homme et les normes éthiques que toutes les nations du monde sont tenues de suivre. En refusant la permission d’inspections internationales, la Chine rejette les rapports détaillés et les preuves de prélèvements d’organes forcés et ne parvient donc pas à répondre aux préoccupations des pétitionnaires.
Si nous avons pris connaissance de ces atrocités mais que nous n’agissons pas, comment allons-nous nous acquitter de notre devoir de respect de la dignité humaine et des valeurs morales élémentaires ? Les citoyens, les gouvernements,les organisations internationales comme les Nations Unies, doivent désormais demander la fin immédiate des prélèvements d’organes forcés sur des prisonniers innocents de conscience en Chine. Les 1,5 million de pétitionnaires et DAFOHsouhaitent briser le silence sur ces crimes et aboutir à la fin de ces abus.
Une délégation DAFOH de médecins et d’experts juridiques de trois continents, a remis en main propre les pétitions au HCDH le 9 décembre et ont pu échanger sur de nouvelles actions à mettre en place. Une conférence de presse était prévue à 09h30, le 10 Décembre 2013, à Genève .
http://www.dafoh.org/petition-to-the-united-nations/
Les médecins contre les prélèvements forcés d’organes (DAFOH) vise à fournir à la communauté médicale et à la société des conclusions objectives sur les cas de prélèvements d’organes contraires à l’éthique et illégaux. Le prélèvement d’organes sur un donneur, sans obtenir un consentement préalable, libre et volontaire, est considéré comme un crime contre l’humanité, ainsi qu’une menace à l’intégrité de la science médicale en général.