Le 21 mai dernier, la FFMKR vous alertait sur le risque d’une déréglementation de certaines professions dont les masseurs-kinésithérapeutes suite à une proposition de la Commission européenne aux motifs que cela encouragerait la mobilité professionnelle au sein de l’Union européenne, stimulerait la compétitivité nationale et permettrait d’offrir au consommateur un choix plus large à un meilleur prix, cette proposition est inacceptable.
Le 27 mai, la FFMKR après être intervenue auprès de l’Élysée, de Matignon et des ministères concernés (santé, enseignement supérieur, affaires européennes) vous annonçait que le gouvernement français chargé d’arrêter la liste a proposé de ne pas retenir les professions du champ de la santé et donc de la masso-kinésithérapie.
Si ce premier pas du gouvernement allait dans le bon sens, les dernières annonces d’Arnaud Montebourg, ministre de l’économie, qui « souhaite s’attaquer aux monopoles qui captent des revenus à la population, évoquant le cas de certaines professions de santé », ne rassure pas. (L’UNAPL dont la FFMKR est membre actif et qui a d’ailleurs aussi vivement réagi en estimant « que les termes méprisants du ministre étaient inacceptables et s’est opposée à l’idée selon laquelle le monopole de certaines professions serait responsable du défaut de croissance de la France et de la perte de pouvoir d’achat des Français »).
Malgré cette attaque ministérielle, la FFMKR s’était engagée à alerter, dès son élection, le nouveau président de la Commission européenne sur les dangers d’une telle initiative. Jean-Claude JUNCKER vient d’être élu président. Aussi, la FFMKR lui adresse un courrier et un dossier lui expliquant tout l’intérêt de conserver une réglementation pour la profession.
La FFMKR lui a affirmé sa très vive opposition à la déréglementation de la profession et lui a rappelé qu’il était hors de propos de s’engager sur cette voie qui entraînera la mort de la profession telle que nous la connaissons aujourd’hui.
La FFMKR poursuit ses efforts afin que cette proposition européenne soit définitivement enterrée.